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La cystite d’Emma Coli
Emma, 20 ans, a déjà souffert de deux cystites cette année. Elle a consulté ce matin son médecin généraliste devant l’apparition hier soir de symptômes qu’elle connaît bien : mictions fréquentes mais peu abondantes s’accompagnant de brûlures et de douleurs. Elle n’a pas de fièvre.
ACCOMPAGNER LA DISPENSATION
– Surveiller l’évolution : une nette amélioration doit survenir dans les 2 jours. Si après 3 jours les symptômes n’ont pas disparu ou si une fièvre apparaît, recommander à la patiente de consulter le médecin afin de réaliser un examen cytobactériologique des urines (ECBU) et d’adapter le traitement.
– Bien gérer un éventuel prochain épisode : s’assurer qu’Emma a des bandelettes urinaires (Uritest 2, Exacto…). Le médecin a dû lui expliquer la conduite à tenir en cas de récidive : réaliser une bandelette urinaire dès les premiers symptômes sur des urines ayant séjourné au moins 4 heures dans la vessie, prendre sans tarder l’antibiotique uniquement en cas de positivité du test (nitrites ou leucocytes positifs). En cas de fièvre, ne pas prendre l’antibiotique mais consulter le médecin (suspicion de pyélonéphrite). Il en est de même pour l’ibuprofène qui est à proscrire si l’on soupçonne une atteinte rénale sans couverture antibiotique adaptée.
– En prévention des récidives, rappeler les mesures classiquement proposées : ne pas se retenir pour uriner mais au contraire boire suffisamment pour assurer des mictions régulières dans la journée qui limitent la stase bactérienne, réguler si besoin un trouble du transit, notamment une constipation.
ACCOMPAGNER LA DISPENSATION
ACCOMPAGNER LA DISPENSATION
Fosfomycine trométamol : rappeler qu’il s’agit d’un traitement monodose qui agit sur 2 à 3 jours. A prendre à distance des repas (à jeun ou 2 à 3 heures avant le repas), car la prise de nourriture ralentit son absorption. Une prise au coucher peut être proposée pour optimiser la concentration de l’antibiotique dans les urines durant la nuit (sans preuve d’efficacité). Cependant, si le médicament est délivré le matin, il n’est pas logique ni utile d’attendre le soir pour l’administrer.
Traitement symptomatique : il permet de soulager les symptômes en attendant l’action de l’antibiotique qui n’est pas immédiate. A prendre selon la symptomatologie, de préférence au cours des repas et en espaçant les prises d’au moins 6 heures pour l’ibuprofène.
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