Journée mondiale de l’AVC : reconnaître les signes et savoir agir

© AVC - DR

Pathologies Réservé aux abonnés

Journée mondiale de l’AVC : reconnaître les signes et savoir agir

Publié le 29 octobre 2018
Par Anne-Hélène Collin
Mettre en favori

Toutes les 4 minutes, une personne est victime d’un accident vasculaire cérébral en France. L’AVC est la deuxième cause de décès chez l’adulte et la première cause de handicap acquis.

Qu’est-ce qu’un AVC ?

L’accident vasculaire cérébral se traduit majoritairement (85 % des cas) par un infarctus cérébral avec arrêt brutal de la circulation sanguine dans une zone cérébrale. Il peut aussi résulter d’une hémorragie cérébrale avec rupture d’un vaisseau du cerveau.
En France, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année. 30 000 en décèdent. Un tiers conserve un handicap.
Si l’AVC apparaît généralement chez les plus de 65 ans, 25 % des cas concernent des patients plus jeunes (35–64 ans). Ce chiffre est en constante augmentation. Les principales causes : hypertension artérielle, diabète, obésité, tabac, alcool. Les enfants ne sont pas épargnés : 1 000 enfants et nourrissons sont victimes d’un AVC chaque année.

Quels sont les signes de l’AVC ?
Visage paralysé, inertie d’un membre, troubles de la parole sont les signes les plus fréquents. D’autres symptômes peuvent se manifester : perte de la vision d’un œil ou vue double, trouble de l’équilibre, de la vigilance, confusion, mal de tête brutal, intense et inhabituel… Les signes varient selon la localisation et l’étendue de la lésion.
L’AVC est une urgence vitale. Pour limiter les séquelles, le traitement doit être mis en place le plus tôt possible.

Que faire ?
Appeler le 15. Même si les signes disparaissent spontanément.
Deux tiers des patients victimes d’un AVC sont ensuite pris en charge par l’une des 135 unités neurovasculaires (UNV) déployées depuis 2015 sur tout le territoire, ainsi que par des structures d’urgence associées à la télémédecine. C’est deux fois plus qu’en 2010.
Une consultation d’évaluation post-AVC est systématique dans l’année qui suit l’épisode, afin de déceler des séquelles qui ont pu passer inaperçues, ou apporter des solutions pour le maintien d’une autonomie.

Publicité

Comment prévenir l’AVC ?
En prévenant les risques cardiovasculaires : par la pratique d’une activité physique régulière, par l’instauration d’une alimentation variée et équilibrée, par la réduction du sel, du sucre (dans les sodas, par exemple), de l’alcool et, dans la mesure du possible, par l’arrêt du tabac.

A retenir : l’acronyme VITE

Pour :

Visage paralysé,
Inertie d’un membre,
Troubles de la parole,
En urgence, appeler le 15.