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Implants mammaires : 100 000 femmes suivies pendant dix ans
L’Inserm lance le recrutement de 100 000 femmes ayant subi une opération d’implant mammaire. L’objectif de cette étude menée sur dix ans est notamment d’évaluer l’incidence des effets indésirables liés au port de prothèses PIP.
Pour étudier les risques potentiels liés à l’implantation de prothèses mammaires, l’Inserm, en collaboration avec l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), lance la cohorte épidémiologique nationale LUCIE.
Cette étude est réalisée auprès de femmes portant ou ayant porté des implants mammaires et opérées en France. Elle vise à évaluer et décrire l’incidence des effets indésirables liés au port d’implants mammaires en gel de silicone du fabricant PIP.
L’étude doit inclure environ 100 000 femmes ayant subi une opération d’implant mammaire, dont 30 000 portant ou ayant porté un implant PIP. Les données recueillies permettront de connaître l’état de santé des femmes ayant porté des implants mammaires en gel de silicone et d’étudier s’il existe un lien éventuel entre les événements de santé déclarés (cancer du sein, réactions allergiques cutanées, ruptures de prothèses…) et le port de prothèses PIP.
Le recrutement s’effectue :
-grâce au transfert de fichiers aux chercheurs de l’Inserm, en provenance des hôpitaux et cliniques ayant implanté ou explanté un implant mammaire, quelque soit le fabricant, depuis 2001 ;
-par l’enregistrement volontaire des femmes, après signature en ligne d’un consentement et questionnaire. Ce site Internet est alarecherchedelucie.fr. Les femmes ayant donné leur accord de participation seront ensuite contactées par mail, tous les 2 à 5 ans pour répondre à un nouveau questionnaire en ligne, notamment sur les principaux évènements de santé survenus depuis le dernier contact.
Les femmes souhaitant des informations complémentaires peuvent écrire à contact@cohorte-lucie.net ou contacter le numéro vert suivant : 0 800 20 00 21 (gratuit depuis un poste fixe).
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