Grippe A(H1N1) : « Tout était déjà décidé »

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Grippe A(H1N1) : « Tout était déjà décidé »

Publié le 17 mai 2010
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Lors de son audition devant la commission d’enquête du Sénat, le 14 mai dernier, Philippe de Chazournes, médecin généraliste de La Réunion, a expliqué que premiers cas observés à La Réunion mais aussi au Mexique, en Australie et en Nouvelle-Zélande, montraient que « cette grippe n’était pas grave ». Et d’ajouter : « Tout était déjà décidé en haut lieu (…). C’est d’ailleurs ce que nous pressentions début juin [2009], tant l’impression donnée par les autorités sanitaires locales était qu’elles ne devaient et ne pouvaient que respecter scrupuleusement les circulaires ministérielles sans aucune marge de manoeuvre dans leurs décisions ».
Jérôme Sclafer, médecin généraliste à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) et membre du comité technique des vaccinations (CTV), a tenu un discours similaire. Il a estimé que lors de la réunion du CTV le 3 septembre 2009, ses appels à la mesure avaient été « balayés d’un revers de la main » et que tout semblait « préparé à l’avance ».

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