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GREFFES D’ORGANES : La nouvelle donne

Publié le 17 avril 2004
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Les prélèvements ont baissé de 6,5 % en 2003 en raison de la diminution des accidents de la route.

Les prélèvements d’organes ont connu en France une baisse de 6,5 % en 2003. Les causes sont pourtant tout ce qu’il y a de plus réjouissant : « Cela est dû à la diminution du nombre d’accidents de la route (20 %) grâce à la politique de sécurité routière, souligne Carine Camby, directrice de l’Etablissement français des greffes, à celle des accidents vasculaires cérébraux, grâce à une prise une charge plus précoce, et parce qu’il y a de moins en moins d’états de mort encéphalique. »

Sur le long terme, les résultats restent cependant satisfaisants. Depuis cinq ou six ans, on constate une progression croissante des prélèvements, de 15 pour 1 million d’habitants en 99 à 18,3 en 2003. La greffe des tissus se porte bien également : le prélèvement de cornées a augmenté de 10 % et, pour les autres tissus comme les greffons osseux, « la France est autosuffisante ».

Les actions de communication auprès du grand public continuent, notamment avec la Journée nationale du don et de la greffe (22 juin). En outre, l’élargissement du cercle des donneurs vivants, prévu dans la loi bioéthique en discussion actuellement au Parlement, se ferait au second cercle familial (oncles, cousins…) ainsi qu’au conjoint, à condition de prouver deux ans de vie commune.

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