Granocyte : prudence en cas de risques thrombotiques

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Granocyte : prudence en cas de risques thrombotiques

Publié le 23 juillet 2020
Par Matthieu Vandendriessche
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Dans un point d’information en date du 21 juillet, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) recommande de placer sous surveillance étroite les patients recevant du lénograstim (Granocyte) ainsi que les donneurs lorsqu’ils présentent des facteurs de risque connus de thrombose.

Cette recommandation fait suite au signalement de cas de thomboembolie veineuse (notamment thrombose veineuse profonde et embolisme pulmonaire) et thromboembolie artérielle (notamment infarctus du myocarde et accident cérébrovasculaire) chez les patients recevant ce traitement.

C’est le Comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC), entité de l’Agence européenne des médicaments (EMA), qui a recommandé en juin d’ajouter le risque d’accident thromboembolique artériel et veineux dans le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice de Granocyte. Cette mention doit encore être définitivement validée mais l’ANSM attire d’ores et déjà l’attention des professionnels de santé sur ce risque potentiel.

Le lénograstim est un facteur de croissance hématopoïétique qui stimule les progéniteurs des polynucléaires neutrophiles. Il est indiqué dans la réduction de la durée des neutropénies chez certains patients (thérapie myélosuppressive, chimiothérapies) ainsi que chez les patients et donneurs sains pour la mobilisation des cellules hématopoïétiques dans le sang périphérique.

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