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Est-il possible de donner un rein de son vivant à l’un de ses amis proches ?

Publié le 2 mars 2013
Par Yolande Gauthier
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Réponse : Oui. Pour faire face à la pénurie de greffons, l’Agence de la biomédecine a inscrit dans ses priorités le développement du don d’organe par des donneurs vivants. La loi de bioéthique du 7 juillet 2011 a ainsi élargi la possibilité du don vivant à la famille étendue (parent, fratrie, enfant mais aussi grands-parents, oncles ou tantes, cousins germains, mari ou femme), au compagnon vivant depuis au moins 2 ans avec le malade ainsi qu’à toute personne entretenant un lien d’amitié stable avec le malade depuis au moins 2 ans. Le recours aux dons croisés entre deux couples donneur/receveur est également autorisé : le donneur du couple A donne au receveur du couple B avec lequel il est compatible, et réciproquement.

Alors que 12 000 patients attendaient une transplantation rénale en 2011, seuls 2 976 ont pu en bénéficier. Des pistes à long terme (thérapie cellulaire ou ingénierie tissulaire) sont en cours d’exploration pour remédier à la pénurie de greffons. Mais comme elles n’en sont encore qu’au stade expérimental, la greffe reste la seule solution de dernier recours chez les personnes en insuffisance rénale terminale. Les greffes à donneur vivant ne représentent actuellement que 10 % des transplantations.

Sources : Dondorganes.fr, congrès de l’Association française d’urologie.

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