Epidémie de coronavirus : un plan d’action qui met les pharmaciens à contribution

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Epidémie de coronavirus : un plan d’action qui met les pharmaciens à contribution

Publié le 19 février 2020
Par Francois Pouzaud
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Le nouveau ministre de la Santé, Olivier Véran, a réuni mardi 18 février, une cinquantaine de professionnels de santé (directeurs des hôpitaux, médecins de ville, pharmaciens, infirmiers, services d’urgence…) et les agences de tutelle (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les agences régionales de santé…) pour parer à une éventuelle diffusion pandémique du coronavirus.

« Cette réunion de mobilisation du système de santé avait pour but d’informer les professionnels de santé sur la stratégie de mise en place d’un programme d’organisation des soins et de prise en charge des patients suspects ou infectés en cas de déclenchement d’alerte sur le territoire national et de risque de pandémie », explique Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Afin de faciliter la coordination ville-hôpital au cas où cette crise sanitaire arriverait, « le ministère de la Santé mettra bientôt à la disposition de l’ensemble des acteurs de santé un copieux document détaillant l’organisation de la prise en charge des patients atteints de coronavirus et les mesures pour éviter la propagation du virus dans la population », ajoute-t-il.

La réunion visait aussi à faire le point sur la situation actuelle de l’épidémie. Dans son discours de prise de fonction prononcé lundi 17 février, le nouveau ministre de la Santé s’engageait « en toute transparence » à partager toutes les informations disponibles. La question des ruptures de médicaments qui seraient consécutives à des fermetures prolongées d’usine en Chine n’a pas été abordée. « L’ANSM s’est exprimée sur le sujet et nous a dit qu’il n’y pas de risques à date de ruptures en médicaments », informe Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

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