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Entre objectifs et réalité, un bel espace à combler par le pharmacien

Publié le 22 mars 2014
Par Marjolaine Labertonière
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Selon plusieurs études présentées au Congrès de la Société francophone du diabète (11-14 mars 2014), les diabétiques ne sont pas idéalement traités. Environ un quart ont une hémoglobine glyquée (HbA1c) au-dessus de la cible. Si l’on y ajoute les autres critères de prévention cardiovasculaire (pression artérielle, LDL-cholestérol), ce sont alors plus des deux tiers qui n’atteignent pas les objectifs ! Pourtant seule une minorité de patients sont concernés par une HbA1c à 6,5 % (4 %), 78 % devant plus prudemment se situer entre 7 et 8 %. L’intensification du traitement antidiabétique serait possible pour deux tiers des patients avec une HbA1c trop élevée.

Au plan cardiovasculaire, l’introduction d’une statine ou d’un ou plusieurs antihypertenseurs réduirait l’écart constaté dans de nombreux cas. Par ailleurs, près d’un tiers des patients souffrant d’une insuffisance rénale ont des prescriptions contre-indiquées. L’inertie thérapeutique et la mauvaise observance expliqueraient cette forte prévalence d’insuffisance de traitements.

De quoi justifier l’intervention pharmaceutique pour lutter contre l’une et l’autre, et focaliser l’attention sur la détection des contre-indications.

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