Endométriose : de nouvelles recommandations

La Haute Autorité de santé a publié de nouvelles recommandations sur la prise en charge de l’endométriose. Pour rappel, l’endométriose est caractérisée par la migration de tissus de l’endomètre en dehors de l’utérus. Elle peut être asymptomatique ou induire des douleurs pelviennes, chroniques ou aiguës ainsi qu’une infertilité.

La prise en charge n’est recommandée que lorsque la maladie affecte la vie quotidienne ou le fonctionnement d’un organe. Son objectif principal est de réduire voire supprimer les douleurs.
Ainsi, en l’absence de désir de grossesse, cet objectif repose sur un traitement hormonal par contraception œstroprogestative ou par la pose d’un système intra-utérin hormonal au lévonorgestrel.
En seconde intention, les agonistes de GnRH peuvent être utilisés, associés à un progestatif et à un estrogène pour prévenir la baisse de la minéralisation osseuse.

Ces nouvelles recommandations soulignent l’importance d’une prise en charge spécialisée par des équipes pluridisciplinaires. Afin d’améliorer la prise en charge et de réduire le retard de diagnostic, des « centres spécialisés de dépistage précoce et de prise en charge pluridisciplinaire de l’endométriose » sont expérimentés dans plusieurs structures hospitalières. Les recommandations indiquent toutefois que le dépistage de l’endométriose dans la population générale et dans les populations à risque augmenté (facteurs génétiques ou facteurs de risque menstruels) n’est pas recommandé.

Pour plus d’informations sur l’endométriose, consultez la fiche formation « L’endométriose », parue dans Le Moniteur des pharmacies n° 3026 du 05/04/2014.