- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Diabète de type 1 : un cas sur deux ou presque d’acidocétose au diagnostic

© Diabète de type 1 : presqu’un cas sur deux d’acidocétose au diagnostic - Pixabay/tumisu
Diabète de type 1 : un cas sur deux ou presque d’acidocétose au diagnostic
A l’occasion de la journée mondiale du diabète qui se déroule le 14 novembre, l’agence Santé Publique France publie un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (numéro 27-28 du 14 novembre 2017).
De premières données générales sur l’incidence du diabète de type 1 y sont présentées. Jusqu’alors, seules des données partielles étaient connues (périodes et zones géographiques limitées). Ainsi, entre 2013 et 2015, 6 424 enfants ont été identifiés comme nouvellement atteints de DT1. Le taux d’incidence en France sur cette période était de 18 pour 100 000 personnes-années. Les régions où le taux d’incidence le plus élevé a été retrouvé étaient les régions Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Hauts-de-France.
Un risque d’acidocétose très présent
Dans une seconde partie, le BEH souligne le risque d’acidocétose au moment du diagnostic de diabète chez l’enfant. Les auteurs révèlent les résultats d’une campagne d’information sur l’acidocétose. La fréquence de l’acidocétose au moment du diagnostic du diabète a ainsi été évaluée dans 146 services pédiatriques de France métropolitaine entre novembre 2009 et novembre 2015.
Avant la campagne d’information, sur 1 299 patients de 0 à 15 ans, l’acidocétose a été évaluée à 43,9 %, dont 14,8 % de formes sévères et 5,6 % de comas. Au cours de l’année suivant la campagne d’information, la fréquence de l’acidocétose a baissé de 7,8 %.
Cette campagne de prévention de l’acidocétose, reposant sur une fiche diagnostique diffusée aux pédiatres et l’apposition d’affiches dans les cabinets de pédiatrie et les écoles, a donné de bons résultats à court terme (baisse de la fréquence de l’acidocétose dans les 2 années suivant la campagne). Deux symptômes révélateurs d’un diabète de type 1 y étaient mis en exergue : la polyurie-polydipsie et l’énurésie.
Cependant l’effet de la campagne n’a pas perduré au delà de 2 ans. Cinq ans après la campagne, la fréquence de l’acidocétose atteignait de nouveau 43,7 %, dont 15,9 % de formes sévères. De nouveaux canaux d’informations et stratégies de diffusion doivent donc être trouvés afin de prévenir au mieux la survenue d’acidocétose.
Pour plus d’informations sur l’acidocétose et les traitements médicamenteux du diabète, consultez le cahier Formation iatrogénie « Les antidiabétiques » du 26 septembre 2015 (n° 3096).
A paraître le 18 novembre 2017, le cahier Formation conseil « Accompagner le patient diabétique ».
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?