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© Les patients polymédiqués font partie des plus observants
Diabète, asthme et HTA : les patients en début de traitement sont les moins observants
Comment améliorer l’observance sur les trois pathologies chroniques que sont l’asthme, l’hypertension artérielle et le diabète de type II ? C’est cette question qui a été le moteur de l’étude réalisée par IMS Quintiles et le Cercle de réflexions de l’industrie pharmaceutique (CRIP) sur l’observance thérapeutique. Etude conduite sur une longue période (entre juillet 2013 et avril 2016).
Les tendances qui s’en dégagent vont à l’encontre de certaines idées reçues.
– Les patients qui ont une certaine ancienneté dans leur traitement et les polymédiqués sont les plus observants.
– A l’inverse, les personnes qui changent souvent de pharmacie et qui subissent des modifications de traitement risquent d’être moins observantes. Ainsi que celles débutant un traitement. « C’est une surprise de cette étude, note Stéphane Sclison, directeur de la stratégie chez IMS Quintiles. Cet élément doit être pris en considération dans le parcours de soin. Le médecin doit signifier, en l’indiquant par exemple sur l’ordonnance, que le patient débute un traitement pour qu’à l’officine ce dernier soit encore mieux accompagné afin de faciliter l’observance« .
« Etre bien suivi, avec des visites régulières chez le médecin et avoir un pharmacien référent sont des éléments qui participent à une meilleure observance« , poursuit Claude Le Pen, consultant pour IMS Health.
Face à ces constats, IMS Quintiles et le CRIP proposent huit recommandations pour améliorer l’observance. Parmi elles :
– créer un entretien d’observance ;
– Intégrer l’observance dans les rémunérations sur objectifs de santé publique (ROSP) ;
– Matérialiser de façon visuelle l’initiation ou le changement de traitement sur l’ordonnance ;
– Concevoir un guide d’aide à l’observance. « Nous faisons des piqûres de rappel et des recommandations. Ensuite, c’est aux acteurs publics habilités de concevoir un guide et dégager des pistes d’action« , conclut Vincent Bildstein, président d’IMS.
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