Pathologies Réservé aux abonnés

Dépister l’ostéoporose à l’officine

Publié le 9 juin 2007
Mettre en favori

Identifier les facteurs de risque de l’ostéoporose à la pharmacie, telle est l’idée maîtresse d’OstéoPharmaRisk, projet régional du Groupe d’étude sur l’ostéoporose du Sud-Est. « Les officines sont largement fréquentées par une population potentiellement ostéoporotique et les patientes passent en moyenne trente minutes par mois dans leur pharmacie !, explique Eric Thomas, rhumatologue au CHU de Montpellier et promoteur du projet. Peu de sujets à risque contactent spontanément leur médecin. Il est donc intéressant d’intégrer les pharmaciens dans l’auto-évaluation du risque d’ostéoporose. » A cet effet, un présentoir comportant une série de questions reprenant les principaux facteurs de risque (réponse par oui ou par non) est mis à la disposition des patientes dans les pharmacies volontaires. Un score supérieur ou égal à 2 signifie un risque d’ostéoporose. Le pharmacien remet alors un dépliant d’information et oriente vers le médecin traitant. Celui-ci vérifie la validité des résultats obtenus à l’officine et poursuit ou non le bilan diagnostique. Il renvoie ensuite, à des fins statistiques, une « carte T » anonymisée avec l’ensemble des données.

Une vingtaine de pharmacies sont concernées dans l’agglomération pilote de Montpellier. Le projet devrait s’étendre d’ici fin 2007 à d’autres villes de l’Hérault voire du Languedoc Roussillon. OstéoPharmaRisk est soutenu par le Conseil de l’ordre des pharmaciens de la région Languedoc-Roussillon, le Cespharm, le conseil départemental de l’ordre des médecins de l’Hérault et la caisse d’assurance maladie de Montpellier.

Renseignements : Eric Thomas, service de rhumatologie, CHU La Peyronie, Montpellier. Tél. : 04 67 33 86 39 ; e-mail : e-thomas@chu-lier.fr.

Publicité