- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Dépistage du cancer : peut mieux faire
![Dépistage du cancer : peut mieux faire](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2023/07/ee7aaee040b9666f1a4a06f8b0272-scaled-1040x660.jpg)
© Getty Images/iStockphoto
Dépistage du cancer : peut mieux faire
Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 11 juillet 2023 livre des chiffres intéressants sur les programmes de dépistage organisé du cancer du sein et du cancer colorectal. Analyse.
Pour le cancer du sein, la participation au niveau national des femmes âgées de 50 à 74 ans est estimée à 50,6 % en 2021, après avoir atteint un pic autour de 52 % en 2012 et avoir chuté à 42,6 % en 2020. Le niveau de participation au dépistage organisé est très faible en Ile-de France et dans le Sud-Est, alors que l’axe Bretagne/Auvergne-Rhône-Alpes est meilleur élève. Les femmes de 60 à 69 ans sont celles qui participent le plus. « Les instances européennes recommandent une participation d’au moins 70 % de la population cible afin que l’objectif de réduction de mortalité du cancer du sein puisse être atteint , rappellent les auteurs, qui soulignent le nombre difficilement mesurable de mammographes opportunistes effectuées en dehors du programme de dépistage organisé.
Les premiers indicateurs pour le programme de dépistage du cancer colorectal pour la période 2020-2021 ne sont guère meilleurs. Le taux de participation nationale atteint seulement 34,6 %, avec une proportion de tests positifs de 3,6 %. Sans surprise, la participation est plus élevée chez les femmes (35,7 % vs 33,5 % chez les hommes) et chez les 70-74 ans. Cinq départements ont un taux de participation supérieur à celui des recommandations européennes (45 %) : Maine-et-Loire, Saône-et-Loire, Isère, Loire-Atlantique et Haut-Rhin. L’impact des nouvelles modalités de remise du kit de dépistage mises en place en 2022 (retrait en pharmacie ou commande en ligne) devra être étudié dans les prochaines années.
- Du biberon aux médicaments : une exposition retrace l’histoire de la pharmacie et de la pédiatrie
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
![Médicament contre la douleur : une alternative aux opioïdes](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/02/iStock-977724346-680x320.jpg)
![Médicaments à base de pseudoéphédrine : un document obligatoire à remettre aux patients](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/02/iStock-1266949638-680x320.jpg)