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Conséquences des effets cardiaques de Célance : Indication et modalités de prescription restreintes, bilan cardiovasculaire préalable et suivi intensifié

Publié le 29 janvier 2005
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La réévaluation du rapport bénéfice/risque de Célance aboutit à un certain nombre de restrictions à propos de son utilisation. Le pergolide a en effet été mis en cause dans l’apparition de plusieurs cas de valvulopathies cardiaques recensés depuis septembre 2003.

Ce traitement de la maladie de Parkinson est dorénavant indiqué en cas d’échec des autres traitements agonistes dopaminergiques en monothérapie ou en association à la lévodopa. Célance doit être instauré par un neurologue. La posologie quotidienne maximale est de 5 mg, l’augmentation progressive des doses lors de la mise sous Célance demeurant indispensable. Toute initiation de traitement doit être précédée d’un bilan cardiovasculaire comprenant une échocardiographie afin de détecter une éventuelle valvulopathie asymptomatique. D’ailleurs, deux nouvelles situations contre-indiquent l’usage du pergolide : les antécédents de fibrose et la présence d’une valvulopathie cardiaque anatomiquement confirmée, quelles que soient la ou les valvules impliquées. Le suivi clinique du patient est renforcé : une échocardiographie intervient 3 à 6 mois après l’instauration du traitement puis selon un rythme variable selon les patients, mais une échographie cardiaque doit être réalisée tous les 6 à 12 mois au minimum. Le traitement par Célance sera interrompu si l’un de ces examens montre un épaississement de la paroi valvulaire, une sténose ou une atteinte valvulaire mixte avec insuffisance et sténose. Enfin, le bénéfice apporté par ce traitement devra être régulièrement réévalué.

Source : http://www.afssaps.sante.fr

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