- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Comment se passe une poly-somnographie ?
La polysomnographie consiste à étudier la qualité et la quantité du sommeil. L’examen est utile en cas de troubles importants pour en déterminer les causes et décider de la stratégie thérapeutique à mettre en place. Il permet par exemple de diagnostiquer des apnées du sommeil. Le patient est invité à passer la nuit, en général entre 20 h et 8 h, dans une chambre équipée pour différents examens simultanés effectués pendant son sommeil. Il s’agit de mesurer l’activité électrique cérébrale (électroencéphalogramme), le tonus musculaire du menton (électro-myogramme), les mouvements oculaires (électro-oculogramme), le rythme cardiaque (électro-cardiogramme) mais également les paramètres cardiorespiratoires, le taux d’oxygénation du sang et la température corporelle.
Ceci nécessite la fixation d’électrodes cupules sur le cuir chevelu et sur le visage, et de capteurs au niveau du cœur, du menton, parfois des jambes et au bout du doigt pour mesurer le taux d’oxygénation du sang. Ces différents branchements, indolores, sont effectués par un technicien du sommeil après le repas du soir et une douche obligatoire. Les données sont enregistrées dans un ordinateur et seront analysées le lendemain. Le résultat complet nécessite souvent plusieurs jours en raison de la complexité de l’examen. Désormais, la polysomnographie peut même avoir lieu à la maison. Les capteurs sont posés par un technicien du sommeil au laboratoire puis restitués le lendemain par le patient avec le boîtier d’enregistrement.
En collaboration avec Maxime Elbaz, responsable du laboratoire du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel Dieu à Paris.
- L’exercice physique est-il recommandé en cas de gonarthrose ?
- Régimes végétariens : quels effets sur la santé ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
- Aggravation des tensions sur Pegasys : nouvelles règles de dispensation mises en place
- [VIDÉO] Régulation de l’installation des médecins, un poisson d’avril ?