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Comment se passe une poly-somnographie ?

Publié le 4 mai 2013
Par Pauline Michel, Aude Rambaud et Yolande Gauthier
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La polysomnographie consiste à étudier la qualité et la quantité du sommeil. L’examen est utile en cas de troubles importants pour en déterminer les causes et décider de la stratégie thérapeutique à mettre en place. Il permet par exemple de diagnostiquer des apnées du sommeil. Le patient est invité à passer la nuit, en général entre 20 h et 8 h, dans une chambre équipée pour différents examens simultanés effectués pendant son sommeil. Il s’agit de mesurer l’activité électrique cérébrale (électroencéphalogramme), le tonus musculaire du menton (électro-myogramme), les mouvements oculaires (électro-oculogramme), le rythme cardiaque (électro-cardiogramme) mais également les paramètres cardiorespiratoires, le taux d’oxygénation du sang et la température corporelle.

Ceci nécessite la fixation d’électrodes cupules sur le cuir chevelu et sur le visage, et de capteurs au niveau du cœur, du menton, parfois des jambes et au bout du doigt pour mesurer le taux d’oxygénation du sang. Ces différents branchements, indolores, sont effectués par un technicien du sommeil après le repas du soir et une douche obligatoire. Les données sont enregistrées dans un ordinateur et seront analysées le lendemain. Le résultat complet nécessite souvent plusieurs jours en raison de la complexité de l’examen. Désormais, la polysomnographie peut même avoir lieu à la maison. Les capteurs sont posés par un technicien du sommeil au laboratoire puis restitués le lendemain par le patient avec le boîtier d’enregistrement.

En collaboration avec Maxime Elbaz, responsable du laboratoire du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel Dieu à Paris.

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