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Comment se passe une hystérographie ?

Publié le 12 septembre 2015
Par Yolande Gauthier, Anne Drouadaine et Aude Rambaud
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L’hystérographie (ou hystérosalpingographie) permet de dépister des malformations utérines et de vérifier la perméabilité des trompes. Il s’agit d’une radiographie de l’utérus et des trompes nécessitant l’injection d’un produit de contraste à base d’iode par voie vaginale. L’examen est réalisé au cours des 10 premiers jours du cycle en salle de radiologie et par un radiologue. Il n’y a aucune préparation particulière mais un antibiotique peut être prescrit avant et après l’examen, notamment en cas d’antécédents d’infections gynécologiques. Il est conseillé de se munir d’une serviette hygiénique et d’un antispasmodique en cas de saignements et/ou douleur à l’issue de l’examen, qui peut durer quelques minutes à quelques heures. Par ailleurs, signaler toute allergie aux produits iodés.

La femme est nue sous la ceinture et s’allonge sur la table de radiologie en position gynécologique. La séance débute par un examen gynécologique classique avec spéculum puis le médecin nettoie le col de l’utérus et place une petite sonde stérile. Il injecte le produit qui gagne l’utérus et les trompes. Plus l’injection est lente moins l’examen est douloureux. De manière générale l’examen est peu douloureux si la patiente est détendue. Si les trompes sont bouchées, la procédure peut être plus longue et un peu plus douloureuse.

Les clichés sont réalisés sur le dos, légèrement de côté et de profil, et éventuellement suivis d’un cliché tardif 10 minutes après la fin de l’examen. Ensuite le médecin retire le matériel et la femme peut se rhabiller. Le produit de contraste s’éliminera naturellement dans les heures qui suivent. L’examen dure environ 30 minutes.

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