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Comment se passe une exploration fonctionnelle respiratoire ?
L’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) vise à étudier et mesurer le fonctionnement de l’appareil respiratoire. Elle est réalisée par un pneumologue en ville ou à l’hôpital, dans un service spécialisé. Elle permet notamment de diagnostiquer une obstruction bronchique, d’en évaluer la sévérité et la réversibilité, de suivre l’évolution de la maladie et les effets des médicaments. Cet examen est très fréquemment pratiqué en cas d’asthme, de BPCO ou de mucoviscidose, mais aussi pour évaluer les suites de certaines opérations chirurgicales sur la fonction respiratoire.
En pratique, le patient est assis et a le nez bouché par une pince. Il doit respirer par la bouche de différentes manières : normalement, puis en inspirant et en expirant le plus vite et le plus fort possible à travers un embout à usage unique relié à un spiromètre mesurant différents paramètres de volume et de débit comparés à des normes théoriques. Il est parfois nécessaire d’inhaler un bronchodilatateur au cours de l’examen et de répéter l’exercice 10 à 45 minutes plus tard pour évaluer son effet. Les mesures obtenues son traitées par ordinateur et permettent de tracer des graphiques.
Cet examen peut être complété par une analyse des taux de certains gaz dans le sang (CO2, oxygène) pour détecter par exemple une hypoxémie. Il existe également des tests de marche, des épreuves d’effort réalisées sur bicyclette ou encore des mesures de la diffusion de gaz (NO) ou de la production d’autres gaz (monoxyde d’azote, témoin de l’inflammation). Aucune préparation n’est nécessaire. Toutefois, il est recommandé de ne pas fumer et il peut être demandé d’éviter de prendre des bronchodilatateurs au cours des heures qui précèdent l’examen. Celui-ci dure entre 30 minutes et 1 h 30 en fonction des tests effectués.
Avec la collaboration du Pr Nicolas Roche, service de pneumologie à l’Hôtel-Dieu (Paris).
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