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Comment se passe une échographie de la thyroïde ?

Publié le 12 novembre 2011
Par Marie Lestelle
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L’échographie de la thyroïde est l’examen le plus sensible pour observer les nodules dépistés au cours d’une palpation ou d’un autre examen d’imagerie. Elle est même obligatoire, selon les dernières recommandations de bonnes pratiques de 2011, pour les dénombrer, les localiser (schéma joint à chaque échographie), les mesurer et, surtout, pour rechercher d’éventuels signes de malignité. Tout nodule jugé suspect par échographie est analysé par cytoponction, le plus souvent guidée par échographie. En cas de nodule cancéreux, le patient est opéré et l’échographie permet une surveillance postopératoire afin de repérer d’éventuelles récidives. Si le patient n’est pas opéré, l’échographie est utile pour surveiller les nodules et notamment l’évolution de leur volume. Cet examen peut également servir à explorer une hyperthyroïdie en complément de la scintigraphie. L’échographie thyroïdienne ne nécessite aucune préparation. En revanche, il est recommandé d’éviter d’appliquer des corps gras sur le cou (crème, lait…) pour ne pas altérer la qualité de l’image. Le patient est toujours allongé sur le dos, la tête en hyperextension volontaire de manière à augmenter la surface explorable du cou. L’examen peut durer 10 minutes (examen normal) à 45 minutes en cas de thyroïde multinodulaire. L’échographe passe une sonde à ultrasons sur le cou afin de visualiser la glande et de décrire les nodules. Cette phase est indolore et atraumatique. Comme pour toute échographie, le diagnostic est posé au cours de l’examen par le médecin radiologue ou l’échographiste.

Avec le Dr Jean Tramalloni, radiologue à Neuilly-sur-Seine et au service de radiologie « adultes » de l’hôpital Necker à Paris.

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