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Comment se passe une coronarographie ?

Publié le 10 mai 2014
Par Yolande Gauthier, Pauline Michel et Aude Rambaud
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Cet examen permet d’observer les deux artères coronaires par radiographie de façon à localiser un rétrécissement ou une obstruction. Un produit de contraste à base d’iode opacifie les artères. L’examen est invasif et nécessite une hospitalisation de 12 à 24 heures. Le jour de l’examen, il faut être à jeun sans manger ni boire depuis plus de six heures (risque de nausées dues au produit de contraste). Le patient est nu, allongé sur la table d’examen et recouvert d’un champ stérile.

L’activité cardiaque est surveillée par électrocardiogramme. Le poignet droit est désinfecté puis une anesthésie locale est appliquée. Dans certains cas, l’examen peut se pratiquer à partir de l’aine.

Une ponction est effectuée dans l’artère radiale (ou l’artère fémorale s’il s’agit de l’aine) à l’aide d’une grosse aiguille. Ceci permet l’introduction d’un cathéter qui est remonté ensuite jusqu’aux artères coronaires, voire dans le ventricule gauche si nécessaire. Une fois le cathéter en place, le produit de contraste est injecté. Il provoque des bouffées de chaleur transitoires. La radiographie permet de visualiser les artères en temps réel. En cas de rétrécissement important, une angioplastie permettant de dilater l’artère peut être pratiquée dans la foulée. La coronarographie en elle-même dure environ trente minutes. À la fin de l’examen, le cathéter est retiré et un bracelet ou un pansement compressif est posé au niveau du point de ponction. Il est maintenu plusieurs heures.

Le patient peut ensuite regagner sa chambre. Un alitement d’au moins six heures est nécessaire en cas de ponction de l’artère fémorale. La sortie a généralement lieu le lendemain. Il est recommandé de ménager ses efforts pendant 24 à 48 heures après l’examen.

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