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Comment se passe une angiographie rétinienne ?

Publié le 9 novembre 2013
Par Aude Rambaud
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L’angiographie rétinienne permet d’observer la circulation sanguine de la rétine et la partie du nerf optique visible au fond de l’œil. L’examen est utile pour évaluer la gravité de plusieurs maladies : dégénérescence maculaire liée à l’âge, rétinopathie diabétique, tumeurs ou encore infections et inflammations rétiniennes.

Un collyre qui dilate la pupille doit être instillé à plusieurs reprises dans l’heure ou les deux heures qui précèdent. Il facilite l’examen mais provoque un flou visuel qui peut durer plusieurs heures. Le patient ne doit donc pas conduire et il est préférable qu’il soit accompagné.

Une fois les pupilles dilatées, un produit de contraste est injecté par voie IV pour colorer les vaisseaux sanguins (fluorescéine ou vert d’indo­cyanine). Le patient est ensuite assis en face de l’appareil d’angiographie et invité à y coller son visage. Cet appareil comporte un boîtier photographique qui permet à l’ophtalmologiste de procéder à une série de clichés de la rétine et du fond de l’œil. Les flashs sont souvent éblouissants. L’examen dure cinq à dix minutes dans la plupart des cas mais peut être plus long. L’analyse des photos permet ensuite de faire le point sur la pathologie oculaire. Le produit injecté est éliminé par voie naturelle, il colore les urines pendant quelques heures en jaune ou vert. Dans la majorité des cas, l’examen est bien toléré mais l’injection peut provoquer des nausées, des vomissements, voire un malaise vagal. Le patient est donc invité à rester environ une demi-heure dans la salle d’attente après l’examen.

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