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Comment se déroule une échographie pelvienne ?

Publié le 3 mars 2018
Par Aude Rambaud
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L’échographie pelvienne permet d’observer les organes situés sous le pelvis : la vessie ainsi que l’utérus et les ovaires chez la femme, la prostate et les vésicules séminales chez l’homme. L’examen est souvent demandé pour la surveillance de certains cancers, la recherche de tumeurs et d’infection, l’exploration d’un syndrome inflammatoire ou encore en cas de grossesse. Le patient doit avoir la vessie pleine au moment de l’examen : boire un demi-litre à un litre de boisson non gazeuse une heure avant et ne pas uriner. L’échographie débute généralement par un examen à travers la paroi abdominale (voie sus-pubienne) puis peut nécessiter l’introduction de la sonde échographique par voie vaginale (voie endovaginale) ou rectale chez l’homme (voie endorectale) pour une meilleure observation des organes. Dans le premier cas, un gel conducteur pour les ultrasons et facilitant le déplacement de la sonde est appliqué sur la peau puis la sonde échographique est posée. Elle est reliée à un moniteur qui permet d’observer les images en direct. Pour la voie endovaginale, la sonde est recouverte d’un préservatif enduit du gel conducteur et introduite dans le vagin après avoir vidé la vessie. En cas de port d’un tampon vaginal, celui-ci doit être enlevé. Une éventuelle allergie au latex doit être signalée. La femme est alors allongée sur le dos en position gynécologique. Pour la voie endorectale, la sonde est de petit calibre, semblable à un stylet, et également recouverte d’une protection stérile et d’un gel qui sert aussi de lubrifiant. Elle est introduite après avoir vidé la vessie. Le patient est placé couché sur le côté, un ou les genoux fléchis. L’examen dure environ 20 minutes et ne présente aucun effet indésirable. Il est possible de reprendre normalement ses activités après.

Sources : ameli.fr ; Centre d’imagerie médicale numérisée Duroc à Paris.

svega /istock

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