Chikungunya : 7 cas autochtones en France métropolitaine

Les dernières données de la surveillance renforcée en France métropolitaine publiées par l’InVS (Institut national de veille sanitaire), rapportent l’existence de 7 cas autochtones de chikungunya.

Ces 7 cas constituent un foyer de transmission, localisé dans le quartier de Las Sorbes à Montpellier (Hérault). 5 cas ont été confirmés par le centre national de référence des arbovirus les 20 et 22 octobre et les 2 autres suite à des investigations épidémiologiques le 31 octobre.

Des interventions successives de démoustication ont été entreprises dans le quartier touché.

Le virus du chikungunya est transmis par l’intermédiaire du moustique tigre (Aedes albopictus), également vecteur de la dengue. La lutte anti-vectorielle reste le meilleur moyen de prévention collective. Elle repose notamment sur la suppression des gîtes larvaires à l’intérieur et autour des habitations (zones d’eau stagnantes : dessous de pots, gouttières, etc…). Un traitement contre les moustiques adultes peut également être réalisé par des professionnels.