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Chez quels patients la prescription d’un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) associé à un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) est-elle justifiée ?

Publié le 18 février 2023
Par Nathalie Belin, Alexandra Blanc et Marianne Maugez
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Les IPP sont indiqués en traitement préventif des lésions gastroduodénales induites par AINS chez les sujets à risque. Or, ces médicaments sont prescrits inutilement dans 80 % des cas, chez des patients non à risque de complications gastroduodénales. La coprescription n’est justifiée que dans trois situations : personnes âgées de 65 ans et plus, antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal et, bien que la prise d’AINS chez ces patients soit à éviter, en association avec un antiagrégant plaquettaire, un corticoïde ou un anticoagulant. La prise d’IPP est maintenue durant toute la durée du traitement par AINS et doit être interrompue dès son arrêt.

Source : Fiche « Bon usage des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) », Haute Autorité de santé, septembre 2022.

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