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Celsentri, traitement du VIH à tropisme CCR5 par voie orale

Publié le 20 octobre 2007
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Dès avril 2008, des patients infectés par le VIH en échec thérapeutique pourront recevoir Celsentri via les officines. Le maraviroc qu’il contient est le premier représentant d’une nouvelle classe, celle des antagonistes du corécepteur CCR5. Il empêche l’entrée du virus dans la cellule comme l’enfuvirtide (Fuzeon), le seul inhibiteur de fusion disponible. Les autres antirétroviraux agissent sur le virus une fois qu’il est entré dans la cellule. L’efficacité de Celsentri est conditionnée par le tropisme du virus infectant un patient.

Une administration orale

Pour entrer dans les lymphocytes TCD4+ et les macrophages, le virus utilise soit le corécepteur CCR5, soit le corécepteur CXCR4, soit les deux corécepteurs. Les seuls patients infectés par un virus à tropisme CCR5 peuvent répondre au maraviroc. L’AMM de Celsentri le précise : il est indiqué en association avec d’autres antirétroviraux dans le traitement de l’infection par le VIH-1 à tropisme détecté uniquement CCR5 chez l’adulte prétraité. Un test sanguin sera donc nécessaire avant la mise sous traitement. Le maraviroc s’administre par voie orale à raison de 150 mg, 300 mg ou 600 mg deux fois par jour, selon les traitements associés (interactions). Celsentri est le premier médicament de Pfizer dans cette pathologie.

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