Bronchiolite aiguë : quand s’inquiéter ?

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Bronchiolite aiguë : quand s’inquiéter ?

Publié le 2 décembre 2019
Par Marianne Maugez
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Les nouvelles recommandations de prise en charge des nourrissons atteints de bronchiolite aiguë publiées sur le site de la Haute Autorité de santé (HAS) mettent en avant la désobstruction rhinopharyngée au sérum physiologique afin d’évacuer les sécrétions nasales. Elles préconisent également la surveillance active des nourrissons par les parents, particulièrement pendant les 2 à 3 premiers jours de l’infection.

La HAS a ainsi listé les signes qui doivent alerter les parents pour les inciter à consulter à nouveau leur médecin :

  • le nourrisson est fatigué, il semble moins réactif ou au contraire il est très agité, il pleure de manière inhabituelle et ne peut s’endormir ;
  • sa respiration devient rapide ;
  • il semble gêné pour respirer et creuse son thorax pour inspirer ;
  • il boit moins bien sur plusieurs repas consécutifs (moins de la moitié de 3 biberons de suite).

    Dans certains cas une altération de l’état général ne permet pas d’attendre une consultation médicale. Un appel au 15 est recommandé pour avoir un avis rapidement si :
  • le nourrisson fait des pauses respiratoires ;
  • sa respiration devient lente et il est très gêné pour respirer ;
  • il est très fatigué, ne réagit plus, dort tout le temps ou geint ;
  • il devient bleu autour de la bouche ;
  • il refuse de prendre le sein ou de boire ses biberons.

Une fiche récapitulative sur les conseils de surveillance est téléchargeable sur le site de la HAS.

Les  parents sont également invités dès le début de l’infection à mettre en place des mesures d’hygiène simples pour améliorer le confort de l’enfant.

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