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Borréliose de Lyme : la HAS livre ses recommandations
Ce n’est finalement pas le consensus que l’on attendait. La Haute Autorité de santé (HAS) n’a présenté le 20 juin que ses recommandations de bonnes pratiques dans la borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Des recommandations qui s’appuient sur le travail effectué depuis 18 mois avec les sociétés savantes et les associations de patients pour élaborer le PNDS (protocole national de diagnostic et de soins), reporté à mi-juillet après désaccords. Le texte, jugé « imparfait » par la HAS en raison de nombreuses incertitudes scientifiques, a pour but de donner un cadre précis à des médecins de premier recours bien souvent démunis, et tient à « prendre en charge et au sérieux » tous les patients. Vraiment tous, puisque la notion de symptomatologie/syndrome persistant(e) polymorphe après une possible piqûre de tique (SPPT) apparaît désormais dans les recommandations, avec un parcours précis de prise en charge globale, pour éviter souffrances et errances médicales de patients présentant des signes polymorphes, diffus, non expliqués et parfois invalidants.
Il y avait probablement urgence pour la HAS à sortir ces recommandations malgré les controverses qui l’entourent : le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), publié le 19 juin, fait état d’une progression en médecine générale de l’incidence de la borréliose de Lyme, avec 84 000 cas annuels pour 100 000 habitants en 2016 (versus 55 000 cas/ 100 000 habitants entre 2009 et 2015). Phénomène plus inquiétant : 35 % des Français n’ont jamais entendu parler de la maladie de Lyme. 25 % se sont pourtant déjà faits piquer et 22 % se sentent exposés. Quant aux mesures de prévention (vêtements longs, répulsifs, observation du corps de retour de balade), elles sont en général peu respectées : « Seulement la moitié des personnes se sentant exposées ont déclaré rechercher des tiques après être allées en forêt. Sachant que le retrait d’une tique dans les 36 heures réduit le risque d’infection, il serait important que cette mesure soit mieux comprise et appliquée », préconise le BEH. Un message à faire passer au comptoir.§

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