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Avantage en initiationde traitement du Parkinson
Un essai récent montre une légère supériorité de la lévodopa en traitement initial de la maladie de Parkinson par rapport aux agonistes de la dopamine et aux IMAO-B. Sur les 1 620 patients suivis pendant sept ans, le groupe traité par lévodopa a obtenu de meilleurs résultats en termes de mobilité, de qualité de vie et d’effets indésirables, et ce pour un moindre coût. Les risques de démence, d’entrée en institution ou de décès ont été similaires pour les trois options thérapeutiques. La stratégie actuelle d’épargne de la lévodopa, qui privilégie en première intention les agonistes dopaminergiques dans le but de retarder les complications motrices, ne génère donc ni économie ni bénéfice au long cours. Certes, le risque de survenue de dyskinésies semble moindre avec les agonistes dopaminergiques et les IMAO B, mais celui de fluctuations motrices ne s’est pas révélé significativement différent tandis que les arrêts de traitement à sept ans sont de 72 % pour les IMAO B, 50 % pour les agonistes dopaminergiques et seulement 7 % pour la lévodopa. Des arrêts imputables aux effets indésirables dans respectivement 23 %, 28 % et 2 % des cas. De quoi faire bouger les prescriptions ?
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