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89 médicaments anticancéreux en vue

Publié le 1 juillet 2017
Par Yolande Gauthier
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Dans son récent état des lieux sur le prix des médicaments anticancéreux, l’Institut national du cancer (INCa) chiffre à 89 le nombre de molécules qui pourraient recevoir une AMM ou une extension d’indication dans les deux prochaines années. De nouvelles classes thérapeutiques sont notamment dans les tuyaux pour le cancer du sein, du poumon, du colon-rectum, de l’ovaire, mais aussi dans les mélanomes, le myélome multiple ou la leucémie lymphoïde chronique. Les thérapies ciblées ne sont pas en reste, avec l’arrivée attendue de nombreuses molécules: anti-PARP, anti-PI3K, anti-ALK, anti-EGFR, anti-MEK, anti-BRAF, anti-VEGFR… L’immunothérapie spécifique pourrait mettre à profit les CAR-T (chimeric antigen receptor T), ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques en hématologie essentiellement. Ces lymphocytes T génétiquement modifiés et préparés in vitro pour reconnaître des cellules tumorales vont, une fois réinjectés au donneur malade, les attaquer et les détruire. Les anti-PD1 ou anti-PDL1 (atézolizumab, avelumab, nivolumab, pembrolizumab…) sont aussi en plein essor : une soixantaine d’essais cliniques de phase 2/3 ou 3 sont en cours, avec une date de fin d’essai prévue entre 2017 et 2025. §

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