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Vous attendiez-vous à délivrer autant de kits de dépistage du cancer colorectal ?
NON
Sandrine Taillandier, cotitulaire en milieu rural à Thiézac (Cantal), n’emploie aucun salarié. Groupement : Pharma Group Santé ; syndicat : aucun.

A vrai dire, pour l’instant, je n’ai délivré aucun kit de dépistage ! Un seul patient m’en a demandé un, mais je n’ai rien reçu, la plateforme ayant rencontré des problèmes pour en livrer aux officines. J’ai cependant informé les patients sur le sujet. Si nous avons un vrai rôle à jouer en matière de prévention, je pense que le dépistage du cancer colorectal va nous échapper à cause d’Internet. En effet, les patients peuvent directement commander leur kit sur le Web et le recevoir chez eux. Avant, c’étaient les médecins en première ligne puis, s’ils étaient absents, les pharmaciens. Je trouve aussi que la formation pour la délivrance des kits n’était vraiment pas indispensable.
NON
Julien Nocella, titulaire en milieu rural à Quissac (Gard), emploie 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Suprapharm ; syndicat : FSPF.

J’ai délivré peu de kits depuis septembre 2022. Je pense qu’il faudra après « aller à la pêche » en repérant les gens éligibles, savoir s’ils ont déjà été dépistés, et sinon, pourquoi. Nous devons prendre le temps de parler avec eux, car certains sont un peu réfractaires à ce genre de dépistage. C’est plus simple pour ceux qui ont le projet de rentrer dans un parcours de prévention. Pour l’instant, la situation est compliquée de notre côté entre les nouvelles missions comme la vaccination et la mise en place du logiciel Ségur qui connaît quelques bugs. Il faut attendre que notre activité soit stabilisée.
OUI MAIS
Jean-Marc Benaiche, titulaire dans le centre-ville au Chambon-Feugerolles (Loire), emploie 7 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Leader Santé ; syndicats : FSPF et USPO.

Nous avons délivré une dizaine de kits de dépistage. On ne peut pas dire que c’est l’affolement ! Nous n’avons pas non plus adopté une démarche proactive auprès des personnes pouvant être éligibles, car nous effectuons déjà beaucoup de missions et avons peu de temps pour échanger avec les patients. Je pense qu’un « saut » dans la prévention peut être accompli si tous les professionnels de santé locaux tiennent un même discours, interdisciplinaire, afin d’inciter les patients à être acteurs de leur santé dans leur intérêt. Il faut également profiter de la situation actuelle où il apparaît qu’il y a beaucoup de demandes et peu d’offres en matière de soignants. La confiance des patients est aussi importante, ainsi que leur consentement.
Les résultats de notre sondage
OUI 27,5 %
NON 55,5 %
NE SE PRONONCE PAS 17 %
Sur une base de 422 votes
Sondage réalisé du 15 mars au 3 avril 2023
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