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VIH : Les voyageurs séropositifs ont besoin de vos conseils

Publié le 17 juillet 2004
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En vacances avec mon VIH. » Tel était le thème de la réunion mensuelle d’« Actions Traitement » au Kiosque Info Sida. Si, en théorie, aucune destination n’est interdite aux séropositifs avec 400 ou 600 lymphocytes T4, certaines précautions sont à prendre pour des patients plus fortement immunodéprimés. « Les pays tropicaux et équatoriaux présentent un risque infectieux supérieur du fait de la chaleur et de la présence de parasites déjà « ennuyeux » chez un individu en bonne santé », a souligné le Dr Boué (hôpital Antoine-Béclère).

Le vaccin vivant antiamaril (fièvre jaune), contre-indiqué chez les séropositifs, impose de renoncer à certaines destinations dont la Guyane, tandis que la fouille systématique des bagages à la frontière des Etats-Unis refoule les détenteurs d’antirétroviraux.

La gestion du traitement impose également certaines précautions. La dengue et son exténuante diarrhée peut entraîner une déshydratation intense et augmenter le risque de lithiase avec le Crixivan. Une température de 30-35 °C dénature le ritonavir en quelques heures (Norvir, Kaletra) et implique le transport dans un conditionnement isotherme. Pour rattraper le décalage horaire, mieux vaut resserrer les prises médicamenteuses (8 h au lieu de 12) que les espacer.

Enfin, en cas de perte d’une partie des médicaments, il est conseillé d’arrêter la totalité du traitement pour éviter la survenue de résistance.

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http://www.actions-traitements.org.