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Vers la notion de « groupe intestinal »

Publié le 7 mai 2011
Par Géraldine Galan
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Chaque adulte peut être qualifié de Bacteroides, Prevotella ou Ruminococcus selon la composition de sa flore intestinale. Ce sont les conclusions d’une étude publiée dans Nature, qui suggère l’existence de trois entérotypes chez les êtres humains, véritables « groupes intestinaux » par analogie à la notion de groupes sanguins. Chaque entérotype porte le nom de la population bactérienne dominante en son sein, et sa répartition semble indépendante de l’âge, du sexe, de l’origine ethnique et de l’état de santé des sujets. Cette découverte ouvre notamment des perspectives de recherche pour le diabète, l’obésité et les maladies chroniques de l’intestin. Elle pourrait également permettre d’expliquer pourquoi les effets de certains médicaments diffèrent d’un patient à l’autre.

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