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© Tique - Smileus
Tiques : mise à jour de la fiche Anses
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a mis à jour hier sa fiche sur les tiques pour rappeler que ces acariens sont les plus importants vecteurs de maladies infectieuses en Europe.
En France, les craintes pour l’homme concernent la maladie de Lyme.
À l’officine, le pharmacien préconisera un répulsif à vaporiser sur les vêtements. Une inspection au retour permettra si besoin le retrait rapide avec un tire-tique. La surveillance pendant quelques jours après la morsure repèrera un éventuel érythème migrant. À ce stade, le patient sera dirigé vers le médecin pour une prise en charge antibiotique.
Les tiques peuvent aussi transmettre une maladie virale, l’encéphalite à tique. Aux voyageurs se rendant dans les régions d’endémie (Europe de l’Est dont la Suisse) qui projettent de randonner, séjourner en zone rurale ou boisée d’avril à novembre en dessous de 1400 m, le pharmacien recommandera la vaccination par Ticovac ou Encepur.
Pour les chiens pour lesquels le danger est la piroplasmose, un parasite, les solutions sont nombreuses. Pour une action rémanente de 4 semaines : une association de fipronil et perméthrine dans Frontline Tri-Act, Effitix, Perfikan ou d’imidaclopride et perméthrine dans Adventix, la perméthrine seule en spray ou en pipette (DogNet, Defendog, Duowin) renforcée par le fipronil. Pour un effet répulsif de 6 mois, un collier à base de deltaméthrine (Scalibor Collier). Il existe également un vaccin contre la piroplasmose.
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