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© Getty Images/iStockphoto
Test de dépistage du cancer colorectal : chez le médecin, le pharmacien, en ligne… et après ?
Les personnes âgées de 50 à 74 ans, sans facteur de risque ni symptôme, sont invitées à participer tous les 2 ans au programme de dépistage organisé du cancer colorectal. Ce dernier consiste à réaliser chez soi un test immunologique de recherche de sang dans les selles à l’aide d’un kit de dépistage. Mais, face à un taux de participation bas, estimé à 28,9 % de la population cible sur la période 2019-2020, bien en-dessous des recommandations européennes (45 % de participation et idéalement 65 %), les pouvoirs publics prévoient des améliorations.
« Nous avons choisi d’adopter une démarche « d’aller vers » pour simplifier la mise à disposition du kit de dépistage du cancer colorectal aux personnes éligibles », indique Frédéric de Bels, responsable du département prévention à l’Institut national du cancer (INCa). Actuellement, le test est remis par les médecins traitants, les gynécologues, les gastroentérologues et les médecins exerçant dans un centre d’examen de santé de l’Assurance maladie, après évaluation des facteurs de risque. Depuis 2018, il est envoyé, après deux courriers de relance, au domicile des patients ayant participé à l’une des trois dernières campagnes de dépistage organisé. Les prochaines mesures prévues sont :
– la possibilité de commander le kit en ligne en se connectant grâce à un identifiant présent sur le courrier d’invitation et après avoir rempli un questionnaire. « Ce projet mené par l’Assurance maladie devrait au plus tard débuter début 2022 », précise Frédéric de Bels ;
– la mise à disposition du kit de dépistage en pharmacie. Les conditions de mise en œuvre de cette nouvelle mission restent à préciser. Le projet fait encore l’objet de négociations conventionnelles et devrait voir le jour en 2022.
Une expérimentation va démarrer pour évaluer l’effet sur la participation du public d’un envoi systématique du kit de test à toutes les personnes éligibles. Certains pays, tels que les Pays-Bas, ont déjà opté pour cette approche. Il faudra encore deux ou trois ans pour connaître les résultats de cette mesure qui pourrait soit remplacer soit compléter les mesures existantes.
Retrouvez le cahier Formation Conseil Le dépistage des cancers, publié dans Le Moniteur des pharmacies n° 3390 du 6 novembre 2021.
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