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Relever de 5 points l’objectif de substitution, est-ce possible ?

Publié le 29 octobre 2011
Par Francois Pouzaud
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Véronique Dumont, Essoyes (Aube)

Sans mesures de soutien, la profession ne parviendra pas à hisser la substitution. Les médias ont dit et écrit que les génériques étaient fabriqués à l’étranger, et cela n’a fait que renforcer la réticence des patients. Rétablir certaines vérités sur le générique au travers d’une campagne nationale me paraît une disposition essentielle pour parvenir à substituer davantage. Il faut aussi que la Sécurité sociale entreprenne des actions auprès des assurés. Personnellement, je suis à 80 % de substitution et il me sera difficile de faire plus.

Ridha Khaldi, Orléans (Loiret)

Si toutes les mesures dont nous avons besoin sont réunies, il n’y a pas de raison de ne pas pouvoir inverser la tendance. Rien qu’avec la suppression de la mention « NS » sur les ordonnances, la substitution va repartir. Il faut aussi que le générique ne mette plus en concurrence les pharmaciens. Une pharmacie discount à Orléans ne délivre que des princeps pour attirer la clientèle. Il faut faire preuve de solidarité. Avec ma consœur la plus proche, nous nous sommes fixé des règles de conduite : s’il n’y a pas de « NS », nous délivrons obligatoirement le générique, sinon les clients vont voir ailleurs.

Rémy Choplin, Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)

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Mon taux de substitution se situe à 83 %-84 %, le reste correspond aux ordonnances avec « NS ». Je suis donc quasiment au plafond. Pour aller au-delà, il ne faudrait plus laisser au médecin le libre choix de marquer « NS » sur ses ordonnances. Le patient serait responsabilisé face au choix du « tiers payant contre générique ». Il y aurait alors davantage de génériques vendus, mais nos remises et marges arrière ne seraient-elles pas alors menacées si le travail réalisé au comptoir venait à changer ? Il faut par ailleurs étendre la substitution aux médicaments strictement similaires, comme dans les pays anglo-saxons.