Rappels avant la campagne antigrippale : gérer une anaphylaxie

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Rappels avant la campagne antigrippale : gérer une anaphylaxie

Publié le 4 octobre 2019
Par Laura Quéré
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Tout vaccin injectable est susceptible d’entraîner des effets indésirables dont l’un des plus redouté est l’anaphylaxie, une réaction d’hypersensibilité de l’organisme généralisée et sévère pouvant engager le pronostic vital. Il s’agit d’un événement rare dont l’incidence d’apparition a été estimée à moins  de 1,59 cas par million de doses de vaccins antigrippe. Cette réaction étant cependant imprévisible, les pharmaciens doivent être en mesure de la repérer et la gérer. La fiche formation sur « l’anaphylaxie post-vaccinale » dans Le Moniteur des pharmacies n°3288 du 27 septembre 2019 vous rappelle les signes évocateurs d’une anaphylaxie et la conduite à tenir.

Le traitement de l’anaphylaxie reposant sur l’injection précoce d’adrénaline, il est important de disposer dans sa trousse d’urgence d’au minimum deux stylos d’adrénaline auto-injecteurs (le 2ème étant susceptible d’être utilisé dans le quart d’heure qui suit la 1ère injection si l’état de la personne ne s’améliore pas). Les pharmaciens sont autorisés à vacciner contre la grippe les personnes majeures ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur (cf arrêté du 23 avril 2019), assurez-vous donc de disposer des dosages adultes de ces stylos : 300 µg pour Jext, Anapen ou Epipen mais 500 µg pour Emerade quand l’adulte pèse plus de 60 kg.

Depuis le 23 septembre 2019 le nouveau stylo Emerade fait l’objet d’une suspension de production compte tenu d’un risque de blocage de l’aiguille au moment de l’injection. Les autres stylos d’adrénaline (Jext, Epipen, Anapen) restent procurables auprès des différents répartiteurs mais les délais de livraisons sont souvent allongés du fait de stocks limités.

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