Rappels avant la campagne antigrippale : gérer l’accident d’exposition au sang

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Rappels avant la campagne antigrippale : gérer l’accident d’exposition au sang

Publié le 27 septembre 2019
Par Laura Quéré
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Prêt pour la campagne antigrippale 2019 ? Si un accident d’exposition au sang (AES) arrive, voici les solutions à apporter face à ce risque professionnel.

Un accident d’exposition au sang (AES) est défini comme tout contact avec du sang ou un produit biologique contaminé, lors d’une effraction cutanée (piqûre, coupure), d’une projection sur une muqueuse (œil, bouche, nez) ou sur peau lésée. L’AES expose à un risque de transmission d’agents infectieux notamment de virus tels que le VIH, le VHC (hépatite C) ou le VHB (hépatite B).

Immédiatement après l’AES, des premiers soins doivent être réalisés :

–       nettoyage immédiat de la zone concernée à l’eau et au savon (sans faire saigner s’il y a une plaie) suivi d’un rinçage abondant ;

–       désinfection (pendant au moins 5 minutes) avec un antiseptique (Dakin, eau de javel à 2,6 % de chlore actif dilué au 1/5, ou à défaut povidone iodée (Betadine) en solution dermique ou alcool à 70°). Si le doigt a été piqué, le tremper dans l’antiseptique.

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Dans l’heure qui suit, prendre un avis médical. Les services d’urgences ou de maladies infectieuses et tropicales sont à privilégier. C’est un médecin qui évaluera le risque infectieux et le besoin ou non d’une prophylaxie post-exposition (à débuter dans l’idéal dans les 4 heures).

Par la suite, dans les 24 à 48 heures, si vous êtes adjoint il faut déclarer l’AES à votre employeur. Lequel s’occupera de déclarer l’accident de travail (AT). Si vous êtes titulaire, déclarez l’AT auprès de votre assurance professionnelle.

Pour plus d’informations consulter la fiche Formation sur l’AES publiée dans Le Moniteur des pharmacies n° 3084 du 13 juin 2015.