Maux du quotidien Réservé aux abonnés

Quiz de l’été

Publié le 1 juillet 2024
Par Marianne Maugez et Alexandra Blanc
Mettre en favori

Cet été, à l’occasion des Jeux olympiques de Paris 2024, Porphyre vous propose de tester vos connaissances grâce à un grand quiz sur la santé au comptoir. Saurez-vous franchir tous les obstacles et atteindre le podium ? Notez votre score pour tenter de décrocher la médaille d’or ! Pour chacune des 25 questions, plusieurs propositions peuvent être correctes. Vous marquez un point à chaque réponse entièrement validée. À vos crayons !

Vigilance

1 D’après les études menées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), quels sont les progestatifs associés à un surrisque de méningiome ?

A. La dydrogestérone (Climaston, Duphaston).

B. La médrogestone (Colprone).

C. Les DIU au lévonorgestrel (Mirena, Jaydess, etc.).

D. La cyprotérone (Androcur).

Réponse : Une étude menée en juillet 2023 a permis de confirmer le surrisque de méningiome associé à la prise prolongée d’acétate de nomégestrol (Lutényl et génériques), chlormadinone (Lutéran, qui n’est plus commercialisé, et génériques) et cyprotérone (Androcur et génériques). Elle a également permis de démontrer que l’utilisation prolongée (> 1 an) de promégestone (Surgestone 0,5 mg, qui n’est plus commercialisé), de médrogestone (Colprone 5 mg) ou d’acétate de médroxyprogestérone (Depo Provera 150 mg/3 ml) est associée à un surrisque de méningiome. L’analyse a en revanche conclu que l’exposition à la progestérone par voie orale, intravaginale et cutanée (Utrogestan et génériques), et à la dydrogestérone (Duphaston, Climaston) n’a pas été associée significativement à un surrisque de chirurgie de méningiome. Les mêmes conclusions ont été établies avec les dispositifs intra-utérins (DIU) au lévonorgestrel 13,5 mg et 52 mg. Il fallait choisir les réponses B et D.

Source : ANSM, mars 2024.

Publicité

2 Depuis août 2023, l’ANSM demande que soit remis aux hommes traités par du valproate ou ses dérivés un feuillet d’information sur un effet indésirable suspecté. Lequel ?

A. Des troubles neurodévelop-pementaux des enfants de pères exposés.

B. Une diminution de la fertilité.

C. Une malformation des membres des enfants de pères exposés.

Réponse : Une augmentation du risque de troubles du développement mental et moteur chez les enfants dont le père a été traité par valproate ou l’un de ses dérivés (Dépakine, Dépakote, Dépamide, Micropakine et génériques) dans les trois mois avant la conception a été mise en évidence lors d’une étude. L’ANSM demande donc de remettre aux patients concernés un feuillet d’information (à télécharger sur le site de l’Agence) lors de la prescription ou de la délivrance d’un médicament à base de valproate ou de ses dérivés. Une contraception est recommandée pendant la durée du traitement et au moins trois mois après son arrêt. Il fallait choisir la réponse A.

Source : ANSM, août 2023.

3 Il n’est plus recommandé d’utiliser la chlorhexidine en antiseptique de première intention. Pour quelle raison ?

A. Potentiel risque cancérogène cutané.

B. Risque de phototoxicité.

C. Risque d’allergie immédiate sévère.

Réponse : L’ANSM a fait état d’une augmentation du nombre de déclarations de réactions allergiques rares et cependant graves associées à l’utilisation de chlorhexidine comme désinfectant. Elles se manifestent par de l’urticaire, un gonflement du visage et des difficultés respiratoires, voire un choc anaphylactique. Le lavage à l’eau claire et au savon est le geste à effectuer en priorité pour nettoyer une plaie superficielle. Il fallait choisir la réponse C.

Source : ANSM, novembre 2023.

4 Tom commence un traitement par méthotrexate pour une maladie inflammatoire chronique. Il est inscrit sur l’ordonnance : méthotrexate cp, 5 mg puis 10 mg par jour, QSP 3 mois. Que pensez-vous de cette posologie ?

A. Elle est conforme à l’AMM.

B. Elle n’est pas conforme à l’AMM.

Réponse : Le rythme d’administration n’est pas conforme à l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Afin d’éviter les surdosages, associés à un risque d’aplasie médullaire éventuellement fatale, le rythme d’administration du méthotrexate doit être hebdomadaire, et non journalier. Un surdosage peut se manifester notamment par de la fièvre, des maux de gorge, des aphtes, de la diarrhée, des vomissements, des éruptions cutanées, des saignements ou une faiblesse inhabituelle. Au moment de la dispensation, il convient de s’assurer que le jour de prise du médicament figure sur l’ordonnance. Une carte d’information disponible dans les boîtes rappelle par ailleurs le rythme de prise. Il fallait choisir la réponse B.

Source : ANSM, juillet 2022.

Nos « amies » les bêtes

5 Les poux peuvent-ils être résistants à la diméticone ?

A. Oui.

B. Non.

Réponse : La diméticone est une huile de silicone utilisée comme traitement antipoux. Elle se distingue des produits insecticides, pyréthrines ou malathion par son mode d’action qui utilise un processus physique. En effet, la diméticone enrobe les poux d’un film occlusif qui bouche les canaux excréteurs et respiratoires des parasites. Cette obstruction bloque l’élimination de l’eau, entraînant la rupture des intestins des poux, et empêche l’apport d’oxygène. Du fait de ce mode d’action, les résistances à la diméticone sont peu probables. S’y ajoutent une efficacité démontrée et une bonne tolérance qui font de la diméticone un produit de premier choix dans le traitement contre les poux. Il fallait choisir la réponse B.

Source : Société française de dermatologie.

6 Les très médiatiques punaises de lit :

A. transmettent certaines maladies infectieuses.

B. se nourrissent de sang.

C. sont sensibles aux fortes et basses températures.

D. développent une résistance aux insecticides.

Réponse : Parasites de 3 à 6 mm, visibles à l’œil nu, les punaises de lit sortent la nuit pour se nourrir de sang humain. Elles sont responsables de démangeaisons et de réactions allergiques parfois très gênantes. Elles ne transmettent actuellement aucune maladie. Les punaises de lit sont par ailleurs sensibles aux fortes et basses températures : le lavage du linge à 60 °C ou le passage au sèche-linge pendant au moins 30 minutes, ainsi que la mise des objets dans un sac au congélateur à -20 °C, pendant 72 heures minimum, constituent des mesures de lutte contre ces parasites. Le développement du tourisme international combiné à celui de la résistance de ces parasites aux insecticides semble avoir contribué à leur essor. Il fallait donc choisir les réponses B, C et D.

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), juillet 2023.

7 Quels sont les gestes recommandés pour retirer une tique de la peau ?

A. Tuer la tique avec de l’éther, de l’huile, de l’alcool ou du vernis.

B. Gratter la tique du bout des ongles.

C. Utiliser un tire-tique.

D. Utiliser une pince fine en la glissant à la base de la tique sans tourner.

Réponse : Pour retirer la tique, il ne faut surtout pas tenter de la tuer avec de l’éther, de l’huile, de l’alcool, du vernis ou une flamme, ni de la retirer avec les ongles car cela risquerait de lui faire régurgiter les germes qu’elle pourrait contenir. En cas de piqûre, retirer le plus rapidement possible la tique avec un tire-tique. Celui-ci s’utilise en glissant le crochet sous l’acarien sans l’écraser, au plus près de la peau, puis en tournant doucement jusqu’à ce que la tique se décroche. À défaut, il est possible d’utiliser une pince fine : saisir alors la tique à la base sans l’écraser et tirer vers le haut sans tourner. Il fallait donc choisir les réponses C et D.

Sources : Santé publique France ; brochure « Quand la tique attaque », Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine.

Les règles du jeu

8 Associer la molécule avec sa durée maximale de prescription :

1. Tramadol

2. Isotrétinoïne

3. Prégabaline

4. Topiramate

A. 1 an

B. 6 mois

C. 3 mois

D. 1 mois

Réponse : Pour limiter le mésusage et le risque de dépendance, la durée maximale de prescription du tramadol est de 3 mois depuis avril 2020. L’isotrétinoïne par voie orale a une durée maximale de prescription de 1 mois pour les femmes en âge de procréer, et 1 an dans les autres cas. La prégabaline est un médicament assimilé stupéfiant prescrit pour une durée maximale de 6 mois. La durée maximale de prescription du topiramate est de 1 an pour tous les patients (mais nécessite un accord de soins pour les femmes). Il fallait donc choisir les associations suivantes : 1 C, 2 D pour les femmes en âge de procréer et sinon 2 A, 3 B, 4 A.

Sources : ANSM ; meddispar.fr.

9 La dispensation de la capécitabine (Xeloda et génériques) est conditionnée au résultat de quelle mesure ?

A. La vitesse de sédimentation.

B. L’activité de la G6PD.

C. L’uracilémie.

D. La kaliémie.

Réponse : La prise de chimiothérapies à base de fluoropyrimidines, comme la capécitabine, peut induire une toxicité sévère notamment en cas de déficit en dihydropyrimidine-déshydrogénase (DPD). Cette enzyme est la principale responsable de la métabolisation et de l’élimination des fluoropyrimidines. Pour éviter ce risque, la recherche systématique d’un déficit en DPD est préconisée chez les patients. Elle passe par la mesure de l’uracilémie. L’uracile, présente naturellement dans l’organisme, est dégradée par la DPD. Une uracilémie élevée traduit donc un déficit en DPD. La capécitabine ne peut être délivrée que si la mention « Résultats uracilémie pris en compte » figure sur la prescription. Si le dosage ne doit être réalisé qu’une seule fois, la mention doit en revanche être présente aussi bien sur la prescription initiale que sur les ordonnances de renouvellement. Il fallait choisir la réponse C.

Sources : ANSM, septembre 2021.

Sous le soleil

10 Les produits autobronzants agissent-ils sur la production de mélanine ?

A. Oui.

B. Non.

Réponse : Même s’ils permettent d’obtenir un teint hâlé, les autobronzants ne stimulent pas la production de mélanine. Dans la grande majorité des cas, ils contiennent de la dihydroxyacétone (DHA), une molécule de la classe des sucres. Cette DHA n’est pas absorbée par la peau mais est responsable d’une réaction chimique de surface (dite de Maillard) avec les cellules superficielles de l’épiderme qui aboutit à la formation de composés à l’origine de la coloration brune. Cette coloration perdure en moyenne 5 jours et s’élimine naturellement lors de la desquamation. Si les autobronzants ne sont pas dangereux, il convient de rappeler qu’ils ne protègent pas la peau des effets néfastes des rayons ultraviolets. Il fallait choisir la réponse B.

Sources : Société française de dermatologie ; Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

11 Adepte de phytothérapie, Véronique a lu que l’armoise annuelle avait des propriétés antipaludéennes. Elle vous demande quelle administration est recommandée en prophylaxie.

A. En tisane, au moins 3 tasses par jour.

B. En gélules, 1 prise matin et soir.

C. Aucune !

Réponse : L’armoise annuelle, Artemisia annua, fait l’objet depuis plusieurs années de campagnes promotionnelles mettant en avant ses supposées propriétés antipaludéennes. Mais ces produits n’ont fait preuve ni de leur innocuité ni de leur efficacité dans le cadre d’études cliniques et aucune spécialité (tisanes, gélules ou autres préparations) ne dispose d’une autorisation de mise sur le marché en France ou ailleurs. Ce type de produit peut conduire à un retard de prise en charge de personnes croyant faussement être protégées, leur utilisation est donc formellement proscrite. Il fallait choisir la réponse C.

Source : « Recommandations sanitaires 2023 pour les voyageurs », Haut Conseil de la santé publique.

Au féminin

12 Noémie aimerait utiliser des culottes menstruelles mais elle se demande si ces protections sont également à l’origine d’un syndrome de choc toxique menstruel. Que lui répondre ?

A. Oui, effectivement, si elles sont mal utilisées.

B. Non, le syndrome n’a pas été observé dans ce cas.

Réponse : Le syndrome de choc toxique menstruel (SCT) est une maladie infectieuse aiguë liée à certaines souches bactériennes de staphylocoques dorés productrices de toxines TSST-1. Il touche des patientes souvent jeunes, porteuses saines de ladite bactérie au niveau vaginal. Les culottes menstruelles, comme les serviettes hygiéniques et les protège-slips, ne sont pas impliquées dans le développement d’un SCT. Celui-ci est uniquement lié au port de protections insérées à l’intérieur du vagin, comme les tampons et les coupes menstruelles, qui bloquent le flux menstruel. Le sang stagne dans le vagin et crée un environnement favorable au développement de Staphylococcus aureus et au passage des toxines dans la circulation sanguine. Il fallait choisir la réponse B.

Source : Anses.

13 À la suite de la prise d’une contraception d’urgence à base d’ulipristal chez une femme sous contraceptif œstroprogestatif, le port d’un préservatif est recommandé pendant :

A. 7 jours.

B. 14 jours.

C. 21 jours.

Réponse : Après un oubli de pilule contraceptive de plus de 12 heures (3 heures pour la pilule microprogestative), des précautions doivent être prises en attendant que le cycle soit à nouveau « endormi ». Ainsi, la prise d’un contraceptif hormonal doit être poursuivie et associée au port de préservatif durant 7 jours. Or, l’ulipristal se liant au récepteur de la progestérone avec une forte affinité, il peut interférer avec l’action des médicaments qui contiennent un progestatif. L’efficacité des contraceptifs hormonaux peut donc être réduite, d’où la recommandation d’utiliser une autre contraception en complément, comme un préservatif, durant 14 jours après sa prise, le temps que l’interaction médicamenteuse disparaisse. Cette recommandation ne s’applique pas au lévonorgestrel. Il fallait choisir la réponse B.

Source : Base de données publique des médicaments.

14 Une compression veineuse est indiquée au cours de la grossesse. Et ensuite, qu’en est-il en post-partum après un accouchement par voie basse ?

A. Elle n’est plus nécessaire.

B. Elle est encore recommandée 6 semaines.

C. Elle est encore recommandée 6 mois.

Réponse : Sans risque particulier, le port de bas de 15 à 20 mmHg est recommandé (hors maladie veineuse) durant toute la grossesse et 6 semaines après l’accouchement. La durée est allongée à 6 mois en cas de césarienne. L’objectif de cette compression est de prévenir une thrombose veineuse profonde dont le risque est augmenté au cours de la grossesse et en post-partum. Il fallait choisir la réponse B.

Source : « La compression médicale en prévention de la thrombose veineuse », Haute Autorité de santé, décembre 2010.

La chasse au crabe

15 En France, les programmes nationaux de dépistage organisé concernent quelle(s) pathologie(s) ?

A. Le cancer du sein.

B. Le cancer du col de l’utérus.

C. Le cancer de la prostate.

D. Le cancer colorectal.

E. Le cancer du poumon.

Réponse : En France, trois dépistages organisés sont proposés par les pouvoirs publics. Ils concernent le cancer du sein (depuis 1989), le cancer colorectal (depuis 2008) et le cancer du col de l’utérus (depuis 2018). Un quatrième dépistage organisé devrait être bientôt proposé. Un programme pilote sur le dépistage organisé du cancer du poumon, qui fera l’objet d’un appel à candidatures, débutera prochainement pour une mise en œuvre en 2025. Il fallait choisir les réponses A, B et D.

Source : Institut national du cancer (INCa).

16 Léo s’apprête à réaliser son test de dépistage du cancer colorectal. Il a compris qu’il consiste en la détection d’hémoglobine dans les selles et se demande si la consommation de viande rouge la veille du prélèvement peut positiver le test. Qu’en pensez-vous ?

A. Oui, il faut suivre quelques restrictions alimentaires avant de réaliser le prélèvement.

B. Non, le test est spécifique de l’hémoglobine humaine.

Réponse : Le test immunologique utilisé pour le dépistage du cancer colorectal repose sur la détection d’hémoglobine humaine dans les selles grâce à l’utilisation d’anticorps monoclonaux ou polyclonaux spécifiques de la partie globine de l’hémoglobine humaine. Il ne sera donc pas rendu positif en présence d’hémoglobine animale issue de l’alimentation. Il fallait choisir la réponse B.

Source : INCa.

17 Les cancers liés à une infection à HPV touchent des hommes dans :

A. 2 % des cas.

B. 10 % des cas.

C. 25 % des cas.

Réponse : On estime qu’en France, 6 400 nouveaux cas de cancer tous les ans sont dus aux papillomavirus humains (HPV), dont environ 75 % chez les femmes et 25 % chez les hommes (oropharynx, anus, pénis). Les cancers de l’oropharynx induits par les HPV sont en nette augmentation, ils touchent le plus souvent des hommes entre 40 et 50 ans, généralement non ou peu fumeurs. Il fallait choisir la réponse C.

Source : INCa.

18 Un traumatisme qui fait saigner un grain de beauté augmente-t-il le risque qu’il dégénère en mélanome ?

A. Oui.

B. Non.

Réponse : Traumatiser un grain de beauté n’entraîne pas sa dégénérescence en mélanome. Il est facile de blesser un nævus en relief sur les zones de friction ou de rasage. C’est, a priori, une lésion comme une autre. En revanche, l’apparition d’un grain de beauté différent, a fortiori s’il saigne, impose de consulter rapidement un dermatologue. Il fallait choisir la réponse B.

Source : Syndicat national des dermatologues vénéréologues.

Miam !

19 Julie vous demande votre avis sur le lait de soja pour remplacer le lait de vache avec lequel elle nourrit son bébé. Que lui répondez-vous ?

A. Le lait de soja est une alternative intéressante.

B. Le lait de soja peut être à l’origine de carences nutritionnelles.

Réponse : La grande majorité des boissons végétales à base de soja, de riz ou d’amande, parfois abusivement appelées « laits végétaux », et les laits d’origine animale, tels que le lait de chèvre, d’ânesse ou de jument, ne permettent pas de couvrir les besoins nutritionnels des nourrissons. De ce fait, de telles boissons ne peuvent se substituer au lait maternel ou aux laits infantiles 1er et 2e âges. L’Anses précise que, chez le nourrisson, toute insuffisance d’apport en énergie, protéines, lipides, minéraux ou vitamines peut avoir des conséquences sur la croissance et sur le développement cérébral. Il fallait choisir la réponse B.

Source : « Quels laits pour l’alimentation des moins d’un an ? », Anses.

20 Quelles céréales sont naturellement dépourvues de gluten ?

A. Le riz.

B. Le blé.

C. Le maïs.

D. Le seigle.

Réponse : Pour faciliter la mémorisation des céréales riches en gluten, on peut utiliser l’acronyme SABOT pour Seigle, Avoine, Blé (incluant épeautre et kamut), Orge et Triticale (croisement du blé et du seigle). En cas de maladie cœliaque, d’allergie alimentaire au gluten médiée par des IgE ou d’hypersensibilité au gluten non cœliaque, un régime sans gluten est recommandé. Les céréales précédemment citées doivent alors être remplacées par des céréales naturellement dépourvues de gluten : riz, maïs, millet, quinoa. Il fallait choisir les réponses A et C.

Source : « L’intolérance au gluten : définition, causes et facteurs favorisants », Assurance maladie.

21 Les chewing-gums constituent un moyen efficace de lutter contre les caries dentaires.

A. Vrai.

B. Faux.

Réponse : En complément des gestes quotidiens d’hygiène bucco-dentaire (brossage des dents 2 fois par jour et utilisation de fils dentaires), l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) recommande de mâcher un chewing-gum sans sucre pendant 20 minutes après chaque prise alimentaire solide ou liquide au cours de la journée. En effet, la mastication du chewing-gum sans sucre augmente le flux de salive, ce qui nettoie les débris alimentaires et neutralise les acides produits par les bactéries dans la bouche. Il convient cependant de limiter la consommation de chewing-gums à 5 ou 6 par jour pour ne pas occasionner de troubles digestifs ou de la mâchoire. Il fallait choisir la réponse A.

Source : Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD).

Faites-en bon usage

22 Les autorités sanitaires ont émis un avis en précisant que la prise d’AINS en cas d’infections courantes était désormais possible à condition d’être associée à une antibiothérapie.

A. Vrai.

B. Faux.

Réponse : L’ANSM indique que plusieurs cas de complications infectieuses à l’issue parfois fatale chez des adultes et des enfants ayant pris des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), sur prescription ou en automédication, ont été rapportés. Ces complications peuvent survenir y compris en cas de coprescription d’antibiotiques. Ainsi, l’Agence préconise de privilégier l’utilisation du paracétamol en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans un contexte d’infection courante comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une toux, une infection pulmonaire, une infection dentaire, une lésion cutanée ou la varicelle. Il fallait choisir la réponse B.

Source : ANSM, 28 avril 2023.

23 Pour désobstruer le nez d’un jeune enfant à l’aide de sérum physiologique, il faut maintenir sa tête sur le côté et instiller le contenu de la dosette dans la narine inférieure (la plus proche du support sur lequel est posé l’enfant).

A. Vrai.

B. Faux.

Réponse : Pour la désobstruction rhino-pharyngée d’un bébé, il faut l’allonger sur le côté et maintenir impérativement sa tête sur le côté pour éviter les risques de fausse route. Le sérum doit être administré à l’entrée de la narine située le plus haut (donc la narine supérieure) par rapport à la position du bébé. Le liquide ressort par l’autre narine avec les sécrétions nasales. Si le nez n’est pas suffisamment désobstrué, il est possible de répéter cette opération avec l’autre narine. Il fallait choisir la réponse B.

Source : Haute Autorité de santé, novembre 2019.

24 Que pensez-vous de la posologie de colchicine sur l’ordonnance suivante : colchicine 1 mg, 1 cp 3x/j à J1, 1 cp 2x/j à J2 et J3 puis 1 cp/j pendant 10 jours ?

A. La posologie est correcte.

B. La posologie est insuffisante.

C. La posologie trop forte.

Réponse : La colchicine doit être initiée à la posologie suivante : 1 mg dès le début de la crise, puis 0,5 mg une heure plus tard, et ensuite 0,5 mg 2 ou 3 fois par jour en fonction de l’évolution tant que les symptômes de la poussée persistent, généralement pendant 3 à 5 jours. La diarrhée est le premier signe de toxicité et doit amener à diminuer ou arrêter le traitement. Il fallait choisir la réponse C.

Source : ANSM, octobre 2023.

25 Si au cours de son sevrage tabagique, un patient porteur d’un patch nicotinique souhaite quand même fumer une cigarette, il faut impérativement qu’il retire le patch préalablement.

A. Vrai.

B. Faux.

Réponse : Il n’est pas interdit de fumer en portant un patch. Il est d’ailleurs inutile d’ôter le patch juste avant de fumer une cigarette car la nicotine qui a traversé la peau continue de se diffuser. De plus, au moment de remettre le patch, il collera moins bien et sera moins efficace. L’affirmation est donc fausse.

Source : Tabac info service.

RÉSULTATS

MOINS DE 15 POINTS

Médaille en chocolat

Vous avez encore du chemin à parcourir mais ne vous découragez pas, chaque erreur est une opportunité d’apprendre et de progresser. Continuez à vous entraîner et à enrichir vos connaissances !

DE 16 À 19 POINTS

Médaille de bronze

Bravo, vous montez sur le podium ! Une belle performance qui récompense vos efforts. En lisant Porphyre régulièrement, vous pourrez viser encore plus haut.

DE 20 À 22 POINTS

Médaille d’argent

Vous obtenez la médaille d’argent. Excellent travail ! Vous êtes presque au sommet. Poursuivez sur cette lancée pour atteindre l’excellence.

23 POINTS ET PLUS

Médaille d’or

Vous remportez la médaille d’or. Félicitations ! Vous avez prouvé que vous êtes un véritable champion du savoir. Continuez à exceller et à inspirer les autres !