Quels ingrédients autorisés dans les laits infantiles ont un réel intérêt ?

Les acides gras polyinsaturés à longue chaîne sont le premier critère de choix. Ils sont conseillés dans les laits infantiles par les instances mondiales, européennes et françaises, et ce jusqu’à l’âge de 3 ans. Ce seul filtre (contenir du DHA, acide docosahexaénoïque), divise de beaucoup le nombre de préparations à conseiller. Ces composés sont tellement importants qu’ils sont devenus obligatoires de par le règlement européen de février 2016, avec cependant une date d’application en 2020.

Les protéines sont un deuxième critère de choix, le taux conseillé se situant entre 1,2 et 1,3 g pour 100 ml. Le fer peut être considéré, son taux variant du simple au double.

Les preuves d’efficacité sont un critère à ajouter lorsqu’il s’agit d’un lait thérapeutique (allergie au lait de vache, notamment).

Pour départager les préparations ainsi choisies, il faut regarder d’autres ingrédients. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA 2014) a des conclusions lapidaires : les nucléotides, les lipides structurés, la taurine, les pré, pro et symbiotiques, ne sont pas nécessaires dans les préparations infantiles.

Dans les troubles fonctionnels, des variations de composition ont la réputation d’améliorer tel ou tel paramètre. Par exemple, l’amidon ou la caroube diminuent les régurgitations. C’est également le cas de la caséine, aussi réputée pour augmenter la satiété et constiper.