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Quelles précautions prendre avec les plantes adaptogènes ?

Publié le 7 janvier 2023
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Le ginseng (Panax ginseng, Panax quinquefolius), l’éleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) et la rhodiole (Rhodiola rosea), notamment, sont traditionnellement utilisés pour aider l’organisme à surmonter les états de stress et de fatigue. Réservées à l’adulte (sauf l’éleuthérocoque qui peut être conseillé à partir de 12 ans), toutes ces plantes sont aussi déconseillées aux femmes enceintes et allaitantes, selon les monographies de l’Agence européenne des médicaments. Une durée de prise de trois mois au maximum est en outre recommandée pour le ginseng et de deux mois pour l’éleuthérocoque. Les effets ne se font ressentir qu’après quelques jours de prise, mais, si aucune amélioration ne survient au bout de 15 jours, il est inutile de poursuivre la cure. Des effets indésirables sont possibles comme l’insomnie, faisant déconseiller leur prise le soir. L’éleuthérocoque peut aussi être à l’origine de palpitations et de maux de tête. Il pourrait inhiber l’agrégation plaquettaire et certains de ses constituants auraient une action hypoglycémiante. Par ailleurs, le ginseng est susceptible d’interagir avec les antivitamine K et d’induire une diminution de l’international normalized ratio (INR).

Sources : monographies de l’Agence européenne des médicaments ; Herb Drug Interaction Database, base de données Hedrine ; Le Conseil en phytothérapie, 2e édition, Les Editions Le Moniteur des pharmacies.

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