- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Production du vaccin antigrippal : sur œuf ou sur cellule ?
Production du vaccin antigrippal : sur œuf ou sur cellule ?
La production des vaccins contre la grippe nécessite une très grande quantité de virus grippaux. Ce processus industriel repose sur la mise en culture de virus sur des œufs de poule embryonnés. C’est un procédé fiable, sans risque et aisément contrôlable.
Les méthodes de purification permettent d’éliminer la quasi-totalité des protéines d’œufs qui pourraient persister en suspension. Ce mode de production est le standard industriel mondial depuis des dizaines d’années. Cela suppose de disposer d’un stock suffisant d’œufs embryonnés, c’est-à-dire fécondés par des coqs. Pour accroître la capacité de production et ne plus dépendre des poules et des coqs, l’idée est venue d’adapter à la grippe une méthode déjà largement utilisée pour d’autres vaccins : la culture virale sur lignée cellulaire. Un vaccin de ce type, commercialisé par Novartis, a obtenu une AMM européenne. Réservé aux personnes âgées de 18 ans et plus, il ne peut être délivré que sur prescription médicale.
Faut-il choisir son vaccin antigrippal en fonction de son mode de production sur œuf ou sur cellule ?
Probablement pas. Comme vient de le confirmer un avis du Haut Conseil de la santé publique, les indications et l’efficacité de ces deux types de vaccin sont similaires. Cependant, une allergie confirmée à l’œuf (très rare en France) peut être un argument, par précaution, pour la prescription d’un vaccin sur lignée cellulaire.
- L’exercice physique est-il recommandé en cas de gonarthrose ?
- Régimes végétariens : quels effets sur la santé ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Mieux délivrer Izalgi, antalgique de palier II
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
- Aggravation des tensions sur Pegasys : nouvelles règles de dispensation mises en place