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PRÉVENTION : Améliorer le dépistage du VHC, du VIH et du cancer chez les seniors

Publié le 29 avril 2005
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Quels sont les comportements des Français en termes de dépistage ? C’est la question à laquelle tente de répondre la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques dans une enquête sur la santé et les soins médicaux menée en 2002-2003 et qui vient d’être publiée. Les statistiques mettent en avant la nécessité d’une amélioration dans le domaine de l’hépatite C où seuls 13 % des plus de 18 ans ont réalisé un test de dépistage. En ce qui concerne le VIH, la proportion de dépistés varie en fonction des étapes de la vie, elle atteint 60 % chez les 25-44 ans contre 30 % chez les 18-24 ans. Le dépistage a lieu dans la majorité des cas au cours d’un examen de routine et on ne compte que 18 % de demandes personnelles.

Par ailleurs, l’enquête aborde la prévention des cancers et révèle une lacune chez les personnes âgées. A commencer par le cancer du sein où le recours à la mammographie diminue après 60 ans. Le taux de couverture reste à améliorer. Il concerne 69 % des femmes de 50 à 74 ans alors que l’objectif pour un dépistage optimal est de 80 %. Le cancer du col de l’utérus bénéficie quant à lui d’une meilleure surveillance puisque plus des trois quarts des femmes entre 25 et 65 ans ont effectué un frottis cervicovaginal au cours des deux précédentes années. Mais après 50 ans, le suivi est moins régulier alors que l’incidence des cancers hormonodépendants est élevée.

Le cancer colorectal est aussi à surveiller à partir de la cinquantaine et un quart des concitoyens de cette tranche d’âge ont pratiqué un test Hémoccult. Mais là encore, le taux de dépistage diminue en vieillissant…

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