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Pourquoi le port du masque FFP2 n’est-il toujours pas recommandé dans la population générale ?
La très forte contagiosité du variant Omicron conduit légitimement à s’interroger sur la nécessité de renforcer le niveau de protection contre la propagation du Covid-19. Si des études expérimentales ou de modélisation suggèrent la supériorité des masques FFP2 pour réduire l’émission et l’exposition du porteur, à ce jour ces résultats n’ont pas été confirmés par des études comparatives randomisées ou d’impact en situation réelle dans la population générale. L’efficacité d’un masque, quel qu’il soit, est étroitement dépendante de la constance du port et de l’ajustement au visage (nez, bouche et menton couverts). Il ne peut, à lui seul, réduire le risque de transmission et doit être associé à d’autres mesures de protection. Il n’est pas établi qu’un masque FFP2 mal adapté ou mal ajusté protège plus qu’un masque chirurgical correctement porté. Compte tenu des contraintes liées aux masques FFP2 (port ajusté, gêne à la respiration, manque de données scientifiques, interrogations sur l’acceptabilité… mais aussi coût), le Haut Conseil de la santé publique estime que le port de ces masques en population générale peut trouver des indications chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19 et en échec de vaccination par immunosuppression, et en capacité de le supporter, sur consultation médicale. L’urgence étant plutôt de rappeler les règles de bon usage des masques chirurgicaux : couverture simultanée du nez et de la bouche, durée de port à respecter, changement en cas d’éternuement, de contact avec les mains ou de retrait.
Source : Haut Conseil de la santé publique, avis du 23 décembre 2021 et du 15 janvier 2022.
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