- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Pour un de ses patients malvoyants, un médecin a l’habitude de mentionner « médicaments non substituables » en haut des ordonnances de plusieurs lignes qu’il lui prescrit. En a-t-il le droit ? Et que faire en termes de délivrance et de facturation ?
Pour un de ses patients malvoyants, un médecin a l’habitude de mentionner « médicaments non substituables » en haut des ordonnances de plusieurs lignes qu’il lui prescrit. En a-t-il le droit ? Et que faire en termes de délivrance et de facturation ?
Réponse : Il n’existe aucune dérogation en ce qui concerne les personnes malvoyantes. Rappelons que le dispositif « tiers payant contre génériques » impose que la mention « non substituable » soit apposée de façon manuscrite et intégrale pour chaque médicament prescrit concerné. Le prescripteur doit donc se conformer à cet impératif. La mention « médicaments non substituables » en haut de l’ordonnance ne remplissant pas cette obligation, vous devez délivrer, lorsqu’ils existent, les génériques. En cas de refus des génériques par le patient, ce dernier devra faire l’avance des frais et s’acquitter du prix des produits délivrés. Afin que le patient puisse se faire rembourser, vous établirez un volet de facturation papier, accompagné des vignettes, qu’il devra adresser à sa CPAM*.
Source : CNAM.
*Application des consignes de la caisse nationale divergente selon les caisses primaires.
- L’exercice physique est-il recommandé en cas de gonarthrose ?
- Régimes végétariens : quels effets sur la santé ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Pharmacie coopérative : Armand Pinton dévoile ses priorités pour 2025
- Mieux délivrer Izalgi, antalgique de palier II
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?