Pollens are back 

© Getty Images

Pollens are back 

Publié le 13 février 2025
Par Christelle Pangrazzi
Mettre en favori
Les allergies aux pollens frappent tôt cette année, avec plusieurs départements du Sud placés en alerte. En cause : un hiver doux favorisant la dispersion des pollens, notamment de cyprès, thuyas et genévriers. 

Le Sud de la France subit déjà une recrudescence des allergies au pollen, un phénomène inhabituellement précoce pour la saison. Depuis début février, plusieurs départements de Provence-Alpes-Côte d’Azur et d’Occitanie sont placés en « risque élevé » par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Sont concernés : les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Hérault, le Gard, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.

Selon le dernier bulletin du RNSA, les concentrations de pollen de cyprès atteignent des niveaux particulièrement élevés, augmentant significativement le risque allergique pour les populations sensibles.

L’impact du changement climatique

L’hiver doux favorise une pollinisation précoce, exposant les patients allergiques aux pollens de Cupressacées-Taxacées (cyprès, thuyas, genévriers). « Ces pollens gênent fortement les allergiques, avec un risque élevé autour de la Méditerranée », alerte le RNSA.

Si les averses permettent de plaquer temporairement les pollens au sol, les journées ensoleillées et venteuses accentuent leur dispersion, aggravant les symptômes des patients sensibles.

Les bons gestes pour limiter les symptômes

Le RNSA rappelle plusieurs actions pour atténuer l’exposition et les réactions allergiques :

Publicité

– prendre son traitement antihistaminique de manière régulière ;

– limiter les sorties en extérieur lors des pics polliniques ;

– privilégier l’aération du logement tôt le matin ou tard le soir ;

– se laver les cheveux et changer de vêtements après une sortie ;

– éviter de faire sécher son linge à l’extérieur ;

– porter des lunettes de soleil et un masque en cas de forte concentration pollinique.

D’autres facteurs peuvent intervenir : la présence simultanée de plusieurs pollens allergisants, la pollution atmosphérique, l’existence de réactions croisées entre des pollens de la même famille ou avec certains aliments. 

Source : Réseau national de surveillance aérobiologique – RNSA