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Parlons contraception masculine

Publié le 26 octobre 2013
Par Géraldine Galan
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Hormis le préservatif, la contraception masculine est un sujet mal connu du grand public et même des professionnels de la santé. Le Planning familial et l’Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine lancent un appel pour une diffusion plus large de l’information sur les méthodes de contraception destinées aux hommes. La première mise en avant, et la moins méconnue de toutes, est la vasectomie. Bien qu’autorisée en France depuis 2001 et systématiquement précédée d’une proposition de conservation des gamètes, nombreux sont les médecins qui y sont réfractaires du fait de son caractère permanent (réversibilité possible mais pas garantie). Seul 1 % des Français y a recours contre 15 à 20 % des hommes au Royaume-Uni. Viennent ensuite deux méthodes réversibles : la contraception hormonale et les méthodes thermiques. Côté hormones, le protocole le plus courant consiste en une injection hebdomadaire d’énanthate de testostérone. Côté contraception thermique, l’idée est d’élever la température des testicules par le port, 15 heures par jour, d’un slip qui maintient les testicules dans l’abdomen (c’est indolore). L’effet contraceptif est obtenu en 2 à 3 mois.

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