Moustique tigre : un « risque sanitaire majeur » qui préoccupe l’Assemblée nationale

© Le moustique tigre fait l’objet d’un rapport parlementaire, comprenant une cinquantaine de propositions pour lutter contre cet insecte - Flubydust/iStock

Moustique tigre : un « risque sanitaire majeur » qui préoccupe l’Assemblée nationale

Publié le 5 août 2020
Par Matthieu Vandendriessche
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Comment distinguer le moustique tigre (Aedes albopictus) des autres moustiques ? Quels agents pathogènes peuvent-ils transmettre ? Où prolifèrent-ils ? Pourquoi et comment signaler leur prolifération ? Comment savoir si la piqûre est celle d’un moustique tigre ? Et pourquoi certaines personnes sont-elles piquées plus que d’autres ? Voici une série de questions auxquelles l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) s’est employée à donner des réponses sur son site internet le 4 août.

Il est ainsi rappelé que cet insecte est silencieux et diurne, contrairement au moustique commun (Culex). Par ailleurs, le nom de « moustique tigre » peut facilement induire en erreur. Il est plus petit qu’une pièce de 1 centime d’euro (soit moins de 0,5 centimètre) et n’est pas jaune et noir, comme on pourrait l’imaginer mais blanc et noir. 

Des rappels ne sont pas inutiles à l’heure où le moustique tigre est implanté dans près d’une soixante de département en France métropolitaine. L’insecte fait l’objet d’une surveillance rapprochée des autorités, notamment par le biais du portail signalement-moustique, comme agent de transmission de la dengue, du chikungunya ou du Zika. Il présente un « risque sanitaire majeur », selon une commission d’enquête à l’Assemblée nationale qui a rendu public son rapport le 3 août.

Une cinquantaine de propositions y figurent, consistant notamment à mieux informer la population sur le risque encouru et à diversifier les molécules insecticides. Selon le rapport, la deltaméthrine est la seule substance dont disposent les pouvoirs publics pour lutter, à court terme, contre les moustiques tigres. Mais la commission d’enquête redoute l’apparition de résistances au produit et préconise de privilégier aussi les actions de terrain.

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