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Mortalité infantile : taux en hausse en France
Chaque année depuis 2012, un excès d’environ 1 200 décès d’enfants âgés de moins de un an est observé en France par rapport à d’autres pays européens à économie similaire. Ce chiffre, présenté dans un communiqué de presse de l’Inserm paru ce mardi 1er mars, est issu d’une étude menée sur des données d’état civil de l’Insee. Un constat étonnant dont les causes restent à explorer.
« Le taux de mortalité est un indicateur clé de la santé de la population, étant donné sa forte relation avec le développement socio-économique et la qualité des soins préventifs et curatifs existants dans le pays », précise l’Inserm. Alors que des pays tels que la Finlande et la Suède voient leur taux de mortalité infantile diminuer de façon continue depuis la seconde guerre mondiale, la France connaît une augmentation depuis 10 ans.
Des scientifiques de l’Inserm, d’Université de Paris, de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris, du CHU de Nantes (Loire-Atlantique) et de l’Université de Californie (Etats-Unis) ont étudié des données de l’Insee entre 2021 et 2019. Ils ont pu observer une hausse significative du taux de mortalité infantile (+ 7 %), faisant passer la mortalité infantile de 3,32 en 2012 à 3,56 décès pour 1000 naissances vivantes en 2019. Cette augmentation est principalement due à une augmentation du taux de mortalité au cours de la première semaine de vie.
Les raisons de cette augmentation doivent encore être étudiées à partir des données sur les circonstances médicales et sociales de ces décès.
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