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Médicaments au volant : l’officine ne tient-elle pas la route ?
« Pictogramme avertisseur, le règne du n’importe quoi ». « Quand picto rime avec pipeau ». « Mise en garde bâclée ». Dans son numéro du 6 novembre 2001, le magazine Auto Plus publie une enquête sur les médicaments au volant. Et le constat de l’hebdomadaire est loin de se faire à l’amiable. « Notre but n’est pas de montrer du doigt une profession, précise Philippe Aquilon, journaliste enquêteur. Mais force est de constater que l’ensemble du corps médical ne joue pas le jeu. Nous nous sommes rendus par exemple dans dix pharmacies à Paris et avons demandé divers conseils, en mettant nos clés de voiture bien en évidence sur le comptoir, explique Philippe Aquilon. Lors de la délivrance des médicaments (Fervex, Codoliprane, Décontractyl, Nausicalm…), aucun pharmacien ne nous a prévenus d’éventuels risques de somnolence. Le résultat a été le même au cours d’autres tests portant sur la délivrance d’ordonnances contenant des médicaments à effet sédatif (Lexomil, Myolastan…). » Et l’hebdomadaire de s’interroger, un brin provocateur : « Des épiciers, les pharmaciens ? »
Concernant les conditionnements, les conclusions d’Auto Plus rejoignent celles de notre récente enquête sur les médicaments au volant (voir Le Moniteur 2405 du 30 juin 2001) : le pictogramme est une bonne idée… sur le papier. Attribué sans beaucoup de discernement, la banalisation le guette. De plus, il ne reflète pas les différences de risque entre les classes.
Frédéric Deloeil, titulaire à Maing (59) et président de l’association Citoyenneté routière, souligne que « la mise en place du pictogramme s’est faite sur un trop grand laps de temps, sans une vraie campagne nationale d’explication ». Le pharmacien reproche également à ce pictogramme un emplacement parfois aléatoire et une taille variable, pourtant sans aucun rapport avec la dangerosité du produit. De quoi semer le doute.
Tout en publiant une liste – non exhaustive – de médicaments à risque, Auto Plus propose deux mesures plutôt simples à mettre en oeuvre : un tampon avertisseur à apposer sur les ordonnances et un système d’alerte informatique.
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