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© Les masques barrière peuvent-ils être vendus à l’officine ? L’ordre des pharmacien indique que non, pour le moment - Gibaud
Masques en tissu : peut-on en vendre ?
Dans le contexte actuel de pénurie de masques, les grands acteurs français du tissu médical ont aménagé une partie de leurs lignes de fabrication pour en produire. Gibaud, Innothéra, Thuasne ou encore Sigvaris se sont lancés dans la confection de masques en tissu, dits « non sanitaires ».
Ces dispositifs réutilisables (par lavage en machine pendant au moins 30 minutes à 60°C) sont également appelés « masques barrière » par l’AFNOR qui a édité fin mars un cahier des charges auquel se réfèrent les industriels pour cette production. « Un masque barrière est destiné à l’usage par des personnes saines ne présentant pas de symptôme clinique d’infection virale et n’étant pas en contact avec des personnes présentant de tels symptômes », indique l’AFNOR. Cela concerne donc des personnes qui quittent leur domicile pour se rendre au travail ou pour faire des achats de première nécessité.
Dans un communiqué en date du 2 avril, l’Académie nationale de médecine recommande même que le port de ce type de masques (qu’elle nomme « grand public » ou « alternatif ») soit rendu obligatoire pour les sorties en période de confinement. « Dans le cadre de la levée du confinement, le port obligatoire d’un masque dit grand public par la population devra être maintenu », appuie l’institution.
Mais dans une « foire aux questions » diffusée le 31 mars, le gouvernement limite la recommandation de port au cadre professionnel en dehors du domaine médical, pour des personnes en contact avec le public (opérateurs de caisse, personnels de nettoyage, agents des forces de l’ordre, etc.) ou amenées à travailler en collectivité.
Ces masques barrière peuvent-ils alors être vendus par les officines ? « Il est précisé par les autorités que ces masques ne sont ni des équipements de protection individuelle ni des dispositifs médicaux. Ils ne figurent donc pas dans la liste des marchandises autorisées à être vendues en pharmacie et ne peuvent pas être vendus par une officine à l’heure actuelle », tranche Pierre Béguerie, président du conseil central A de l’ordre national des pharmaciens.
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